Jour 20

Après avoir jeté les bouteilles de lait à la poubelle, je viens me cacher dans le cabane où il y a plusieurs lits. Je me hisse dans un matelas, puis je me fais discret afin de ne pas me faire griller. Ce matin, je suis d'humeur plutôt taquine... et je sens que la vengeance va être grande. J'ai hâte !

Alors que je fais semblant de dormir sur le matelas, quelqu'un me balance un mélange bizarre. Merde ! Je crois que je me suis fait griller. Bon, reste calme et ne rigole pas Vince... fais semblant d'émerger. Je fais semblant d'émerger, et je constate qu'elle n'est toujours pas dupe. « Tu m'as grillé, n'est-ce pas ? ». Question rhétorique, bien évidemment. Au vu de la vengeance, j'ai vite compris qu'elle m'avait cramé. Je continue donc : « Par contre, s'il-te-plaît, ne dis rien aux autres... t'as pas envie de les voir chercher entre eux ? ». Je rigole légèrement.

Elle est d'accord ! C'est parfait ! Je lui souris, elle est bon délire. J'ai vraiment hâte de voir les têtes des autres au réveil. « Allons autre part avec ces trucs dégueulasses afin d'endormir les soupçons. ». On bouge.

J'avais vu Nauraa se rendre dans la cabane avec un saladier rempli de choses collantes et dégueulasses. Je pense pas que ça soit elle qui ai fait ça. Peut-être a-t-elle trouvé le coupable. Je m'approche de la cabane en bois où je vois ... le Têtard. Bah oui. Fallait s'en douter. J'avance vers lui : Ça va ? ta vie est si nulle que tu te sens obliger de faire chier les autres ? C'est bien Vincent, ça montre bien à quel point j'avais raison à ton sujet. Je soupire et préfère ne pas en dire plus. Ça servirait à rien de toute façon. Il ne comprendrait pas.

Alors que je suis en train de quitter la cabane, Milo se positionne devant moi. Ma vie est si nulle que je me sens obligé de faire chier les autres ? Cela montre à quel point il avait raison à mon sujet ? Cela me blesse... je me rends compte que depuis le début, il a été hypocrite avec moi... mais je décide de ne pas le montrer. En effet, je vois qu'il est propre, donc je vais l'accuser, lui : « Han... donc ça vient de... toi les trucs dégueulasses qu'on s'est pris ? D'accord... ». Je prends un air déçu, en mode "je ne pensais pas ça de toi", mais en réalité, je me retiens de rire, oubliant presque les paroles qu'il a pu me dire.

Et vas-y, laisse moi-rire. Mouhahahahahaha ... non en fait c'était pas drôle. Je le regarde droit dans les yeux. Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle a jouer avec de la nourriture. Mais bon apparement on a pas tous les même délires puisque Nauraa semble accepter ce comportement. Ça n'a de respect pour rien ni pour personne. Je tourne les talons pour ne plus à voir sa tête. Il m'énerve. Je vais pas me rabaisser à lui faire la guerre comme d'autres ici savent si bien le faire. J'ai dis ce que j'avais à dire, dans la limite de ses capacités de compréhension. Basta.

Cela fait rire Nauraa. Je compte bien faire croire à tout le monde que Milo est le coupable... et cela risque de me faire rire. D'ailleurs, en parlant de lui, il nous dit qu'il ne voit pas ce qu'il y a de drôle à jouer avec de la nourriture. Roh, on s'amuse. Pourquoi est-il aussi coincé et vieux-jeu ? « Ce n'est pas bien. ». Il s'éclipse ensuite. Tant pis pour lui si il est coincé... je voulais juste rire un peu, mais il vient tout gâcher.

En repartant je vois Kyet arriver. Je m'arrête écoutant ce qu'il allait dire, il a l'air énervé. Je ne suis pas le seul donc à supporter de moins en moins la vie en communauté avec ce genre de specimens.

Alors que je pensais en avoir fini, voilà que Kyet arrive. Il a l'air très en colère. Mais ils ne savent pas rire dans cette maison ? Pourquoi tout le monde prend ça mal ? Mon objectif était qu'il y ait une ambiance bon enfant dans la maison... ça a l'air raté. « Je voulais juste rigoler. ». Vu que Kyet m'a grillé, ça ne sert à rien de faussement dénoncer Milo... mais c'est vraiment dommage de réagir comme ça.

J'arrive à mon tour à la cabane en bois, ayant suivi Vincent après qu'il m'est renversé du milshake dessus alors que j'étais endormi. Mon lit et fichu et mon sommeil perturbé, il n'en fallait pas plus pour me faire sortir de mes gongs. J'arrive donc, lâchant un bref salut à ceux présents avant de me tourner vers Vincent. On peut savoir ce qul t'as pris ? Je ne rigolais pas et le ton sec et froid que j'employais le montrait assez bien.

Tout le monde m'en veut ! Je voulais apporter une bonne ambiance dès le matin... mais c'est le contraire qui s'est produit. Après Kyet, voilà Lorena qui est énervé. Je sens que toute la maison va venir me faire des reproches à tour de rôle. « Mais... mais... je voulais juste rire. ». Je me sens affreusement mal. Je m'essuie donc, puis je pars en courant.

Je lève les yeux au ciel, bien peu enclin à jouer les consoleuses pour le moment. Je soupire en levant les yeux au ciel au départ de Vincent et je quitte à mon tour la cabane pour rentrer dans la maison.

J'arrive à la cabane, m'asseyant sur le parterre en bois en laissant mon regard se perdre dans les étoiles. Je ne sais pas vraiment si Léandre allait venir, je n'avais fais ça que pour jouer un peu. Je viens ensuite m'allonger pour profiter de plus en plus du spectacle naturel. Cet endroit était vachement romantique quand on y pensait. J'esquisse un petit sourire, ça avait le don de me rappeler certains moments de ma vie.

Je m'approche de la cabane en bois, parce que je savais qu'elle était là puisqu'elle me l'avait dit. Je savais pas où Vincent était par contre. J'adressais un sourire à Lorena. Même si l'idée est tenten j'avoue que je ne vais pas choisir de rester ici. L'idée de devoir choisir est plaisante et en même temps, pas ce soir. Mais c'était plaisant en tout cas. Je ne savais pas que tu étais comme ça. dis-je en lui faisant un clin d'oeil et en quittant la cabane en bois.

Alors que Léandre arriva, j'eu un petit sourire. Il avait donc fini par accepter mon invitation, je ne m'y attendais pas. Finalement, il m'annonça qu'il n'allait pas rester ici. J'affiche une moue déçue assez chou, même si je m'en doutais et je finis par lui rendre son clin d'oeil tandis que je m'allongeais à nouveau. J'avais décidé de rester là quelques instants, à ne penser à rien sauf aux étoiles qui parsemaient la nuit.

Je finis par m'endormir, seule, à forcer de contempler le cieL.

Je m'endors à côté de Lorena. Je suis totalement crevé, Charlène viendra après je pense. Mais je suis tellement fatigué qu'il faut que je dorme.