Jour 19

J'arrive à l'isoloir, briquet sorti, clope en bouche, et je me l'allumais. La révélation de cette soirée m'avait profondément fait chier après l'effort que j'avais fourni pour maintenir l'équipe à flot. Je tire nerveusement une latte, tendant de décompresser comme je le pouvais.

Tandis que de mes doigts, je venais tapoter frénétiquement le banc en pierre où j'étais assis, Tanguy se ramena par la suite. Sans gêne, l'homme m'avouais qu'il voulait s'envoyer en l'air. J'eu un temps de recul, ne m'attendant pas à ce genre d'informations avant d'avouer. Je crois qu'on est à peu près tous dans le même cas, tu sais. dis-je naturellement en tirant une nouvelle latte. Je ne pensais à rien, et je sortais ce qui me passait par l'esprit. Puis, il fallait avouer qu'après trois semaines. Voyons le bon coté des choses, ça me permettra de t'affronter dans le SAS. Et je doute pas que ça s'annonce intéressant. J'esquisse un sourire en le regardant, prenant une nouvelle bouffée.

Aucun rapport, j'avais juste changé de sujet en deux deux. Ouais, c'est pas faux. Enfin, ça permet toujours de te jauger par rapport aux autres et ça reste pas mal. Il me demande assez rapidement ce que je compte faire à ma sortie d'ici. Je n'y avais pas pensé à priori. Je me contente de lui dire. Reprendre ma vie normale, reprendre ma passion, je ne pense pas que je changerais du tout au tout, je me contente déjà de ce que j'ai. Et ce n'était pas plus mal. Je viens ensuite lui demander. Et toi ? Je suppose que t'as pas mal de projets non ? Rappelle-moi ce que tu fais dans la vie. lui demandais-je, la face moins tiré par la colère, venant l'écouter en tirant une latte.