Jour 40

Je pousse légèrement Jules pour avoir osé dire que je ne servais à rien et qu'il avait honte de moi. " Ta gueule." dis-je d'un ton sec. () " D'ailleurs tu étais bien content quand je ramenais des amies canons à la maison. Ne dis pas que je sers à rien." dis-je en souriant.

"Seuls tes frères ont droit de dire Ta Gueule... je te rappelle qu'à la maison, mes hommes font la loi" Non mais pour qui elle se prend la petite ! "Non des amies c'est des gamines, j'aime les femmes moi, pas les ados de 15 ans !"

"Je voulais dire les hommes, ma prononciation a déconné. Fin bref, les hommes font la loi." Elle elle nous repassait nos vêtements. "Tu fais la maline depuis que t'es née et tu parles !" riais-je.

" Ouais, mais plus pour longtemps. Quand j'aurais les 150.000 euros c'est toi qui cireras toutes les pompes que je’achèterai." souriais-je. " Certes. Mais toi et Raphael il faut vous remettre un peu en place."

"T'as aucune chance de gagner ! Si t'es la dernière à naître c'est que cette place te vas bien tu vois ?" Et donc moi l'ainé, la première place m'est parfaite ! "Ouais mais t'es plus cool quand tu nous fait à manger et nous repasse nos vêtements."

" C'est chiant d'avoir un grand-frère comme toi. Tu n'as pas d'estime de moi-même." dis-je en faisant mine de râler. " tes vêtements et ta bouffe tu peux te les mettre au cul maintenant." dis-je en lui lançant un coussin à la figure.

"Non mais t'inquiètes tu finiras deuxième ! T'es quand même une winneuse, moins que moi, mais une winneuse quand même" riais-je. Et elle est reparti avec ses coussins. Que je prend plaisir à lui renvoyer bien plus fort pour montrer qui est le patron ! "T'es nulle, tu m'a même pas préparer à manger en plus à Raphael et moi dans la maison ! Tu fais très mal ton boulot ! Je vais demander aux darons de faire une nouvelle soeur moi."

" C'est ce qu'on verra." dis-je en tirant la langue une nouvelle fois. Jules me lança par la suite un coussin sur la tête, et de toute ses forces. " Ouch." dis-je en me tenant la tête. Je relève rapidement la tête lorsqu'il me dit que je n'avais pas préparé à manger pour lui. " Et ton gâteau d'anniversaire clochard ? Mais tu sais bien que je ne sais pas cuisiner à part les pâtisseries."

"Regarde : J'ai trouvé plus de secrets que toi ! Je suis plus beau que toi ! J'ai plus de maturité que toi ! Comment veux-tu finir devant moi ? Je suis un homme, tu es une femme.. euh... une gamine." riais-je légèrement. "Ah oui mon gâteau, c'est vrai j'avais oublié... Mais c'est pas pareil, ça venait de Marie l'idée !... Les patisseries ça me suffit, tu me devras un gâteau par jour du coup !"

" Oh, je m'écrase devant toi, grand maître Jules." soupirais-je. " J'espère que je me trouverai devant toi pour te prouver qu'à mes côtés..tu es une merde." souriais-je. " Ouais bon si j'ai l'envie je t'en ferai peut-être une ou deux." J'allais tout de même faire plaisir à mon frère.

Je ris aux remarques de Mia. "De toute façon on sera déjà un peu fixé pour les demis si on nous donne les scores, et là tu craindras ma puissance !" Ou alors je vais finir neuvième et je serai ridicule. "C'est gentil... Trop gentil même... Je sens la fourbe rentrer en action !"

" Ta puissance ? Ta puissance de rien du tout. Maman t'a déjà dit de redescendre sur terre Jules." dis-je en tapotant sa tête. " Tu me demande de te faire à manger, ne te plains pas par la suite." dis-je de mon plus grand sourire. " Bon il est temps d'aller dormir." dis-je en baillant.

"Ouais mais Maman c'est une femme, donc elle est pas futée... D'ailleurs désolé la vieille !" riais-je en regardant la caméra. "Mouais on verra ça" Ouais ça sent carrément la fourberie ! "Ouais va te coucher, il est tard ! Et tu dois m'obéir quand les darons sont pas là souviens-toi !"

J'ouvre la bouche d'un air étonné à sa première remarque. " Je t'aime Maman, ça prouve bien que je suis votre préférée, moi je ne suis pas méchante avec vous, je vous respecte." dis-je à mon tour en direction de la caméra. J'hausse un sourcil et croise les bras à sa remarque. " Tu crois que je ne vais pas défier ton autorité ? Tu te trompe." dis-je. " Ouais bon, je suis quand même fatiguée, donc je vais aller dormir comme tu me l'as dis." repris-je avant de rire. J'embrasse la joue de Jules. " Bonne nuit frérot, t'es le meilleur." dis-je avant de quitter le salon.

Ok il y a plus personne je look la caméra. "Et Maman, tu sais que je te kiff hein mais faut pas le dire ! Je suis un bonhomme moi !" souriais-je avant de me lever. Ouais j'étais fatigué aussi quand même... finalement.