Jour 61

J'avais passé la journée en ville, à voir des amis et à faire quelques emplettes. Je revenais dans ma chambre des sacs pleins les bras. En entrant j'eu le bonheur de découvrir que j'étais seule et qu'Aby n'était pas là. Je me prenais une bière bien fraîche avant d'étaler mes emplettes sur mon lit.

En entendant frapper j'allais ouvrir la porte. Je souriais en voyant James. « Tu t'es perdu? » Je riais légèrement avant d'ouvrir un peu plus la porte pour le laisser rentrer. « Entre, ça fait longtemps. »

Je souriais amusée à sa réponse. « Mais t'es bien content de me voir, avoue. » Je lui faisais un petit clin d'oeil pour je refermais la porte derrière lui. Bien sur je me rappelais de l'épisode dans les douches, mais pour lui comme pour moi, ce n'était qu'un amusement et on le savait tout les deux. « Je suis quelqu'un de médiatique maintenant, il faut que je sois bien habillée. » Dis-je avec un air faussement prétentieux avant de boire une gorgée de ma bière.

Je lui souriais avant de m'asseoir sur mon lit. Je riais légèrement à ses paroles, ma bouteille de bière toujours à la main. « N'oublie pas que je suis un fantasme ambulant, bière ou pas. Tu veux boire quelque chose au faite? » Je reprenais les paroles d'Alex, comme quoi j'étais son fantasme. Je vis finalement James fouiller dans mon sac. Je ne pût m'empêcher de rire en le voyant prendre mes menottes. Je me levais et je lui prenais des mains, un sourire aux lèvres. « Ah oui, j'ai oublié de te dire, à l'extérieur je suis une psychopathe! »

« Mais j'en reste un pour les autres. » Je lui souriais avant d'aller lui chercher un coca que je lui ramenais très vite. La classe d'avoir un mini bar dans sa chambre. Je finis par venir m'asseoir à nouveau sur mon lit. Je ne pus m'empêcher de rire à sa remarque. « Crois-moi, ça ne déplait à personne... Sauf peut-être à Marion. » Je lui faisais un petit clin d'oeil. Je savais très bien qu'elle me détestait à cause de ce qu'il avait pût se passer avec James..

Il me parlait finalement du fait qu'il avait rompu avec Marion. Je trouvais ça bizarre, après mon départ ils semblaient amoureux comme jamais. Je haussais les épaules, ne cherchant pas à en savoir plus. Je voyais son regard fixé sur les menottes. Un sourire au coin des lèvres je finis par répondre à sa question. « C'est moi qui menotte les autres. »

« J'aime quand les hommes prennent le dessus au début et qu'après je leur montre qui domine réellement. J'aime vous voir perdre le contrôle. » Et c'était le cas. Je détestais les hommes trop surs d'eux, machos, un peu dans le style de James quoi. Et je prenais un malin plaisir à les déstabiliser. Je finis par lui tendre les menottes. « Tu veux que je te les prête? J'ai l'impression qu'elles te plaisent bien. » Dis-je en riant.

Je riais lorsqu'il reparla de l'épisode de la douche. Bien évidemment, je n'aurai pas fais ça, surtout devant une caméra. Enfin devant "une caméra" c'est un bien grand mot. Je reprenais alors les menottes avec lesquelles je jouais un peu. Je finis par lui adresser un sourire malicieux avant de hausser légèrement les épaules. « Oh si il ne te manque que la partenaire, on peut s'arranger tu sais? »

Je lui souriais. « Quelque chose me dit que tu vas adorer... » Je m'approchais alors de lui. J'attrapais son tee-shirt et je posais des baisers dans son cou sensuellement.

J'enlevais alors le tee-shirt de James avant de lui passer les menottes. Alors qu'il essayait de m'enlever mon haut, j'attrapais son poignet en lui faisant un signe de négation de la tête, pour lui faire comprendre que c'était moi qui décidait ce soir. Je commençais par déshabiller James, lui laissant son boxer avant de me déshabiller à mon tour lentement. J'attrapais quelque fois la main libre de James que je passais sur mon corps délicatement. Je continuais de poser des baisers sur son corps avant de passer à l'action en gardant le contrôle sur lui et en essayant de le rendre fou. Une fois l'affaire terminée, je détachais James et j'enfilais mes sous-vêtements. « Alors? »

Alors que je demandais l'avis à James sur ce qu'il venait de se passer, je rangeais en même temps les menottes. Je m'approchais une nouvelle fois du lit, et je m'asseyais à califourchon sur James en souriant. Je riais à ses dernières paroles. « Oh oui, il existe bien pire, bien plus hard... Mais c'est pas mon délire, donc t'as rien à craindre avec moi. » Je lui faisais un petit clin d'oeil avant de poser un nouveau baiser dans son cou.