Jour 41

Je me réveille dans le calme ce matin et je ne tarde pas à me lever pour rejoindre la salle de bains.

Je sors prendre l'air et remarque que Sarah est déjà là à slalomer entre les arbres. Je m'approche d'elle doucement. « Entre Léopoldine et toi, c'est la guerre maintenant je suppose ...? » je demande alors que j'arrive à son niveau et que j'esquisse un léger sourire pour la saluer à nouveau.

Sarah m'explique qu'elle ne veut pas entrer en guerre avec Léopoldine si prêt de la fin de l'aventure. J'hoche positivement de la tête. « J'aurais aimé qu'on soit tous plus ou moins proches, à ce stade. Mais j'ai encore l'impression que beaucoup d'entre nous sont des étrangers les uns pour les autres ». Sarah et moi même les premiers. On avait démarré sur le mauvais pied et depuis notre relation n'avait pas décollé. A voir comment les trois dernières semaines allaient se dérouler. Elle m'avoue ensuite ne pas toujours comprendre le comportement de l'ex gilet jaune et finit par me demander comment je me sens par rapport à la situation. Si je parviens à voir plus clair dans toutes les histoires. Je hausse les épaules. « J'ai essayé de vous écouter ce matin, avant de vous rejoindre dans la cuisine, j'avoue alors, mais ça n'a fait qu'apporter plus de confusion à tout le reste ... Je suis un peu perdu. J'aurais aimé que tout soit plus noir et blanc, plus facile à comprendre ... » je marque un temps de pause, inspire profondément puis ajoute : « Je sais que Léopoldine ne raconte que les parties de l'histoire qui l'arrange, et je sais aussi qu'elle n'a pas fait que des bonnes choses depuis le début de son aventure. Mais j'avais mis ma confiance en elle et j'ai du mal à l'imaginer essayer de me trahir ... Je veux croire sa version des faits même si tout le reste me pousse à croire qu'elle a menti, tu comprends ? ». Je m'ouvre à Sarah sur la situation en ayant le doute qu'elle ne le colporte à Esteban. Mais en cet instant précis, je décide de lui faire confiance.

Alors que j'avais espoir de tisser des liens plus forts avant la fin de l'aventure, Sarah vient tourner en négatif mes propos et m'explique qu'elle pense l'inverse. Elle pense qu'on va entrer dans une phase encore plus compliquée, celle ou les gens vont se révéler. « La seule personne dont je ne veux pas être déçu, c'est Giani, et j'ai vraiment peur que la production s'en amuse ... je confie en reprenant, Aujourd'hui, tu es proche de qui dans la maison ? » je demande alors sans vraiment savoir de qui la jolie brune s'était rapprochée après ses nombreux clashs et le départ d'Enzo. « Le départ de ton ex a dû être dur, non ? Tu te sens comment ? » je demande alors. J'ai conscience qu'entre ça et les histoires de Léopoldine le tout peut-être dur à vivre. Puis la conversation se déride un instant alors que Sarah me traite de petite fouine. Je ris dans un souffle et rétorque « Ca va je te l'avoue maintenant ! Je voulais voir si le discours de Léopoldine derrière mon dos serait le même qu'en face ... » je mentionne alors que la conversation devient de nouveau plus sérieuse et se tourne autour de mon attitude dans la maison, de Léopoldine puis de Giani. Lorsqu'elle me dit que j'ai un grand coeur je souris bêtement. « Ca me touche que tu dises ça. Merci, Sarah. J'ai vraiment eu peur de devenir quelqu'un d'autre dans cette maison au fur et à mesure que les semaines passaient ... » et je commence finalement à retrouver le droit chemin. Je finis par retrouver qui je suis réellement et ça me fait du bien. Finalement, la petite brune tente de rester le plus neutre possible dans son discours, elle appuie ce que je dis quand aux tâches d'ombre dans le discours de Léopoldine puis souligne le fait qu'il s'agit de sa voix contre celle d'Esteban quant à son intention de briser mon couple. Elle suppute que Léopoldine a peut-être réalisé trop tard qu'elle ne pouvait pas contrôler mes relations. « Je veux espérer la même chose sinon quoi je serais vraiment déçu d'elle ... Mais je ne le saurais jamais vraiment, je crois ... Mais quel intérêt aurait eu Esteban a révélé tout ça ? Pourquoi il ne l'a pas laissé me faire du mal si elle en avait envie ? Tu penses que c'était un moyen de me mettre en garder ? Je sais que tu as révélé le tout, mais c'est lui qui est venu te le colporter au départ, pas vrai ? ».

Comme pour me rassurer encore une fois, Sarah me réitère les sentiments de Giani a mon égard, m'assurant que l'italien n'est que sincérité pour moi. Qu'il m'aime réellement. Je souris alors. Lorsqu'elle ajoute qu'il me ferait passer avant tous dans cette aventure, je marque le temps de la réflexion puis réponds : « Ça fait du bien de se sentir aussi soutenu, mais c'est vertigineux ... J'ai tellement peur de lui faire du mal. je laisse s'échapper sans vraiment réfléchir, Je l'apprécie énormément, sans lui mon aventure aurait été bien plus grise, mais j'ai peur de ne pas être à la hauteur, Sarah ... Il m'offre tellement et je ne peux pas vraiment lui donner en retour ... La preuve, je l'ai encore blessé hier en remettant sa parole en doute pour celle de Léopoldine ... » je grimace légèrement et viens m'allonger dans l'herbe du bois pour regarder les étoiles entre les branches. J'invite Sarah a me rejoindre d'une petite tape dans le gazon. Elle se confie également sur les personnes dont elle est proche ici, m'expliquant que Nathan et Giani sont les principaux candidats qu'elle apprécie, qu'Esteban gagne peu à peu une place, mais que globalement elle fait cavalier seul dans le jeu. « Si je suis trop indiscret tu peux m'arrêter ... Mais je suis une fouine, apparemment, alors je vais demander ... Entre Nathan et toi, c'est quel genre de jeu qui s'est installé ? Je n'arrive pas à vous suivre ... ». Je crois chaque jour une nouvelle version de leur histoire, l'amimour et l'amour-haine a assez duré, je veux savoir ce qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. Sarah poursuit en soulignant son regret vis-à-vis de l'aventure d'Enzo. « Il a sûrement voulu protéger votre secret en ne venant pas vers toi ... Mais je dois reconnaitre ne rien savoir de lui, je ne l'ai presque pas vu dans le jeu. Je me suis arrêté à son malheureux surnom de violeur lors de la première semaine ... ». Je souffle longuement. Enzo avait été victime de son image et la production avait certainement tiré à gros trait un profil dégoûtant de lui même. Je me demande ce qu'il devient, à l'extérieur. Finalement, nous reparlons de ma petite curiosité plus tôt dans la journée dans la cuisine et Sarah me demande si j'ai entendu des choses qui sonnaient faux avec le discours que m'a tenu Léopoldine. « Non, pas vraiment, j'ai l'impression qu'elle a joué les mêmes cartes ... Et le plus gros de votre conversation était centré sur comment elle t'avait insulté toi et les raisons pour lesquelles elle l'avait fait ... Mais j'ai l'impression qu'elle revendique plus ou moins tout. Ou du moins tout ce qu'elle a envie de revendiquer. On sait qu'elle évite beaucoup de cadavres dans son discours ». Et quand je dis cadavres je parles surtout d'erreurs qu'elle a commise par rapport à Giani. Sarah me rassure ensuite sur mon comportement et comment je continue d'espérer que Léopoldine n'est pas qu'un tissu de mensonges. Elle m'assure que je cherche simplement du bon en elle comme je l'ai fait avec chaque habitant de cette maison. Je souris et hoche tristement la tête. « C'est vrai, j'ai sûrement été trop gentil ici ... Mais je ne regrette rien, je suis resté moi même avec vous et j'espère juste que je ne m'en mordrais pas les doigts d'ici la fin de l'aventure ... ». La conversation tourne ensuite sur Esteban et Sarah m'assure qu'il ne me déteste pas, qu'il n'a aucune haine à mon égard. Elle va même jusqu'à dire qu'il veille sur moi. Un léger rire s'échappe de mes narines malgré moi. « Veiller sur moi ? Tu penses ? je dis alors un peu surpris. Il a quand même dit des choses très blessante à mon égard, il avait vraiment l'intention de me blesser ... Je ne pense pas qu'il ai une quelconque bienveillance à mon égard aujourd'hui ... Même s'il ne me déteste pas. Je suis triste de la tournure que notre relation a pris ... mais c'est le jeu, et j'ai suffisamment de liens ici pour ne pas être au fond du trou ». Ou peut-être que j'essaye de me convaincre avec cette dernière phrase, mais c'est le sentiment que j'ai, en surface.

Alors que j'aborde les craintes que je peux avoir vis-à-vis de ma relation avec Giani, Sarah saute les pieds dans le plat et avoue qu'elle aussi, au début de notre histoire entre l'italien et moi, elle s'était posée des questions. Je grimace légèrement alors qu'elle remet en cause ma sincérité mais finis par comprendre qu'elle joue simplement la carte de l'honnêteté avec moi, ce que j'apprécie énormément. « Je peux comprendre que tu l'ai pris comme ça, moi même en me lançant dans ma relation avec lui je n'étais pas sûr à cent pour cent de ce que je voulais. Je l'ai fait car je m'entendais bien avec lui et que je voulais profiter de mon aventure ici. Je me suis attaché très vite ensuite, mais je vois bien que Giani a plongé encore plus rapidement que moi » je dis alors pour témoigner du fait que l'italien a sûrement plus de sentiments pour moi que je peux en avoir pour lui, bien que les miens soient déjà forts. J'ajoute cependant : « Par contre, pour ce que tu as dit pour Esteban, je peux imaginer que beaucoup aient cru ça ... Mais lorsque j'ai décidé de tenter ma chance avec Giani tout allait encore bien avec Esteban, c'est quand je lui ai annoncé que je ne voulais pas jouer sur les deux tableaux qu'il a perdu les pédales et que notre relation a explosé ... Je ne veux pas que tu crois que j'ai sauté sur l'un quand mes chances avec l'autre n'existaient plus ». Au contraire, je sais qu'Esteban était entrain de s'attacher à moi lorsque nous nous sommes séparés. Finalement, Sarah me demande si le fait que j'ai remis la parole de Giani en doute a laissé des dégâts ou si nous avons fixé nos erreurs. « Nous avons bien discuté et Giani et moi sommes assez matures, on a réussi a se comprendre et même si je l'ai blessé il sait que ça fait parti de ma personnalité de toujours laisser le bénéfice du doute aux autres ... ». Je souris timidement. Sarah vient ensuite me parler de sa relation avec Nathan, m'expliquant qu'elle a développé des sentiments pour le beau brun malgré les interdits. « Si tu pouvais le refaire, tu changerais des choses ? » je demande en tournant mon visage vers elle alors qu'elle continue de regarder les étoiles. « Je veux dire, tu penses que tu développerais les mêmes sentiments ? ». La conversation dérive rapidement sur comment Léopoldine a peint le portrait d'Enzo comme étant celui d'un violeur, Sarah poursuit en affirmant que c'est une des principales raisons pour lesquelles elle n'apprécie pas le fait que l'ex gilet jaune se plaigne de harcèlement aujourd'hui. « Je comprends ... Surtout que je n'ai jamais compris pourquoi tout le monde l'avait renommé comme ça ... Vous étiez en bons termes du coup, lui et toi ? En entrant dans la maison je veux dire » je demande alors pour comprendre à quel point Sarah a pu être touchée par son départ et l'impuissance dont elle a été victime face au harcèlement qu'il a subi. Sarah développe ensuite sur le comportement de Léopoldine et comment elle continue de donner des leçons de moral malgré les multiples retours de baton qui lui arrivent en pleine tête au fil des jours, je ris aux mots de Sarah. « Je pense surtout qu'aujourd'hui elle essaye de garder la face plus qu'autre chose ... Elle s'est trop enfoncée dans ses discours pour assumer ses torts et elle ne peut plus faire machine arrière ... C'est un peu comme un personnage qu'elle s'est créée, tu ne penses pas ? » je demande alors en haussant légèrement les épaules. Lorsque je mentionne mon ultime clash avec Esteban, Sarah tourne le visage vers moi et me demande si je n'ai pas été blessant de mon côté. Je la regarde quelques secondes en même temps que je réfléchis. « Pas au début, je trouve ... je confie alors. Je lui ai annoncé calmement que je voulais qu'on reste amis puis il s'est emporté, m'a traité de queutard et a cherché à me rabaisser par divers moyens ... J'ai essayé de rester calme puis je me suis emporté à mon tour et j'ai frappé là ou ça faisait mal. Parce que je savais exactement ou frapper. J'ai fait ça pour que lui se taise ... Je n'en suis vraiment pas fier, j'aurais dû rester calme tout du long, mais je n'ai pas réussi à me laisser insulter pendant une dizaine de minutes sans rétorquer, ça a fini par sortir ... ». J'attends sa réaction, je me doute qu'Esteban s'est confiée à elle de la même manière qu'il lui a confié les mots de Léopoldine et ma petite brouille avec Giani la veille ... « En tous cas, je ne te demande pas de prendre parti, sache le, je veux simplement te partager ma vision des faits » je souffle alors pour la rassurer. Elle m'a expliqué ne pas avoir beaucoup d'alliés ici, je ne veux pas qu'elle ai à choisir maintenant entre Esteban et moi.

Lorsque je partage mes doutes quant à mon investissement dans ma relation en contraste avec celui de Giani, Sarah me rassure en me soufflant que dans un jeu comme Secret Story il est normal de ne pas être totalement sur de ses relations. Elle poursuit en me demandant si c'est quelque chose qui continue de m'inquiéter encore aujourd'hui ... Je marque quelques secondes de silence, les étoiles autour de moi pour bercer mes propos et me pousser à la confidence. « Oui, toujours ... je souffle alors, C'est surtout l'extérieur qui me fait peur, à vrai dire ... Parce que je ne sais pas comment les choses vont se passer. Je ne sais pas si on sortira en même temps, si on aura l'occasion de vivre tous les deux. Je ne sais pas comment la femme à laquelle je suis marié va réagir à cette nouvelle idylle ... Bref, je me pose énormément de questions, et j'ai peur que Giani soit déjà trop emballé à l'idée que nous allons filer le parfait amour ». Je lâche tout d'une traite, et lorsque j'ai terminé je soupire de soulagement. Ça fait du bien de mettre des mots sur ce que je ressens, des mots que je n'ai même jamais dit à mon italien de peur de l'inquiéter ou de lui faire mal. Mon mariage à l'extérieur représente le squelette dans mon placard, ce qui m'inquiète plus que tout et viens hanter les hypothèses que je me fais concernant la fin de l'émission. Mais lorsque Sarah remarque à quel point tout ça m'affecte, elle me rassure et me dit tout bas qu'elle n'a plus de doutes quant à mes intentions, ni concernant la stabilité de notre relation. Elle va même plus loin en disant que nous avons de la chance de nous être trouvés. Je souris naïvement et viens poser ma main sur la sienne quelques secondes comme pour la remercier. « Je suis content de l'avoir trouvé, moi aussi. Je n'aurais pas cru en arrivant ici, j'avais prévu de faire cavalier seul ». Mes mots sont teintés de nostalgie quand je repense à mon début d'aventure. Je m'étais préparé à affronter bien plus de transphobie, j'avais eu peur de ne pas m'intégrer, ou pire : d'être catégorisé comme le transgenre de l'émission. Mais j'avais eu de la chance malgré quelques accros au début du jeu auquel je m'étais heurté de front. Notre conversation dévie ensuite sur la relation que Sarah entretien avec Nathan, elle m'explique qu'elle ne changerait rien si elle devait refaire son aventure car elle a passé de très bon moment avec Nathan, car elle s'est sentie vivante. Je commence à caresser son bras délicatement tandis qu'elle se confie et lorsqu'elle a terminé je réponds tout doucement : « J'imagine ce que ça fait, oui ... Surtout dans cette aventure, je sais à quel point les sentiments sont plus forts et comment tu as pu t'attacher vite à lui. Au fond, j'ai l'impression qu'on se connait tous depuis presque toujours, alors si tu as trouvé quelqu'un qui te rendait heureuse ici, tu as eu raison d'en profiter. Même si ça ne s'est pas terminé comme tu l'aurais espéré ... ». Et je pense bien sûr à Ashley à cet instant précis. J'apprécie beaucoup la jeune femme et je suis très heureux qu'elle soit en couple avec Nathan, mais maintenant que Sarah partage ses doutes et à quel point elle s'est attaché à la petite tête d'ange je ne peux m'empêcher d'avoir un léger pincement au coeur. Au fond, Sarah, c'est un peu la Esteban de Nathan, les clashs en moins ... Nous parlons ensuite d'Enzo, et elle m'avoue ne pas avoir été spécialement proche de lui, lorsque je la sens évasive sur le sujet, je décide de ne pas trop creuser. Je respecte sa vie privée et je me souviens que seule une moitié de secret a été découvert et qu'elle ne veut peut-être pas trop en dire. « J'espère simplement que l'émission ne l'a pas détruit et qu'il arrivera à se reconstruire, dehors ... » je souffle alors un peu pensif, en écho à ce qui pourrait nous arriver à tous. Le jeu peut laisser des traces et l'opinion publique peut nous descendre jusqu'à nous faire passer pour des moins que rien, et j'ai peur de ça. Mais nous balayons rapidement le sujet pour nous reconcentrer sur Léopoldine et comment elle a justifié certains de ses comportements via son secret, je n'ai le temps de rétorquer que Sarah ironise sur le fait qu'elle ne m'apprend rien, puisque j'ai espionné leur conversation. Je ris le plus discrètement possible pour ne pas réveiller Edgar. « Effectivement, j'avais cru entendre ça ! » que je dis alors en pouffant presque. Finalement, nous abordons le sujet épineux qu'est celui d'Esteban. Sarah me rassure en m'affirmant que ma réaction a été normale, que j'ai simplement usé de mes mécanismes de défense pour me protéger contre les attaques du mexicain. Je hausse les épaules dans le noir alors que je continue de caresser le bras de la jeune femme, remontant presque jusqu'à son épaule. « Je sais que c'est un réflexe ... Mais j'aurais aimé être plus fort que ça. Malheureusement, j'ai succombé moi aussi à la méchanceté. Et peut-être que j'essaye de me dédouaner de la situation en disant que ce n'est pas moi qui est commencé, aussi puéril cela puisse être ... Je suppose que je n'aurais les réponses qu'à ma sortie avec les replays » je souffle finalement un peu pensif alors que nous terminons sur une note plus positive : le fait que Sarah et moi sommes capables de discuter sans tabou et malgré notre faux départ relationnel. Elle souligne une ultime fois ma gentillesse et je souris. « Ca me fait plaisir d'avoir eu l'occasion de parler de tout ça avec toi, et au fond, ça m'a vraiment fait du bien ... Je pense que j'en avais besoin ». Nous continuons de discuter de tout et de rien, nous confiant sur nos vies et nos passés, nos craintes ... Puis lorsque la nuit est déjà bien avancée je viens l'embrasser sur le front et lui souffle « Bonne nuit, Sarah. Fais de beaux rêves », et je m'endors là, avec elle, prêt d'Edgar qui dors déjà paisiblement depuis quelques heures.