Jour 16

me voilà sur la terrasse, il y fait tellement bon, je profite de mon petit-déjeuner, paisiblement.

Avec ma pomme dans la main gauche et mon verre de lait dans la droite, j'atteins la terrasse. Dior est installé sur l'un des divans qui sont sur le côté. « Ah t'es là ? ». Je m'installe sur le divan central. Plus ça va, moins ça me dérange d'avoir des gens autour de moi... même si ça me fait toujours un petit truc. J'ai l'impression que je commence à me faire à la vie en communauté. « Content d'être immunisé ? », que je dis en le regardant avec mon sourire colgate. Je commence à déguster mon verre de lait et j'attends qu'il me réponde. J'ai l'impression qu'avec lui aussi, plus ça va, moins y a de tension... après, c'est peut-être qu'une impression.

globalement de bonne humeur depuis le prime dernier avec l’élimination de la pimbêche Sarah et surtout mon immunité qui me permet d’assurer deux semaines supplémentaires dans cette aventure, je sens que mon visage est radieux, et alors que je commence à prendre une céréale, Esteban débarque. Il semble surpris et me fait une p’tite remarque ‘’ah t’es là’’, j’dois sûrement le déranger mais il va falloir qu’il se fasse à mon existence, encore plus que c’est lui l’auteur de mon immunité. « Eh oui, j’suis là » dis-je avec un petit rire à la limite de la niaiserie. Il me demande si je suis content d’être immunisé. « très très content franchement » dis-je dans un premier temps, Esteban m’avait donc immunisé sur le prime pour qu’aucun indice ne sorte sur son secret, je trouve qu’il a fait une très bonne stratégie car ne pas avoir son secret dans ce jeu peut provoquer une grande vulnérabilité et un manque d’intérêt pour les téléspectateurs. « D’ailleurs je te remercie à nouveau pour ce privilège, même si je me doute que tu ne l’as pas fait en premier lieu pour mes beaux yeux ! » dis-je avant de poursuivre « j’me dis quand même que tu me préfères à Léopoldine… » lui dis-je  en voulant essayer de savoir si éventuellement il a quand même un peu de considération à mon égard. Non pas que j’en dépends ou que je veuille que ce soit le cas, mais j’aime savoir par curiosité.  

Il est content d'être immunisé, il le montre, il en est fier... bon, tout ça, c'est grâce à moi, donc j'vais pas faire le rageux, même si j'aurais aimé qu'on donne ce dilemme à lui et qu'il me la passe. Mais bon, je me suis mis plus de gens à dos que lui... donc c'est normal qu'on essaye de me faire passer pour le grand gentil de service. « Deux semaines de plus, ouais... ». Étonnement, je suis assez heureux pour lui. Je sais pas... c'est comme s'il apportait un piment à mon aventure. Sans lui, les choses ne seraient pas pareilles. Pourtant, on est censé ne pas trop s'apprécier, mais je sais pas... je déguste mon lait demi-écrémé et il me remercie de nouveau pour ce que je lui ai donné lors du prime. « C'est sûr que je l'ai pas fait par attraction sexuelle, ouais... », dis-je, comme si j'essayais de me convaincre de quelque chose. Non, à l'heure actuelle, je ne ressens rien pour lui, mais je sais pas... y a un truc bizarre. Bref. J'ai trop de fierté, encore, pour dire que ça m'a fait plaisir de l'immuniser. Il me dit que je le préfère à Léopoldine. « Ah non mais de toute façon, elle et Sarace - oops - c'étaient les deux personnes qui me donnaient de l'urticaire ici. Et je suis bien content qu'il n'y en ait plus qu'une à faire partir. ». Mais comme la femme de ménage est immunisée... on est mal barré. « D'ailleurs, je trouve qu'elles se correspondent bien : deux planches à pain en quête de buzz. ». Lire mes relations (que je dois remettre à jour, d'ailleurs). Je sais que Dior est aussi langue de bitch que moi, du coup, ça nous fait une passion commune. Ashley - quant à elle - ne me dérange pas... donc je décide de l'épargner... du moins aujourd'hui.

il est quand même assez stressant quand il sort des constatations comme ça ‘’deux semaines de plus, ouais’’, félicite-moi chéri, ça ne te coupera pas la langue je te rassure. Enfin bref, il me répond que clairement l’immunité il m’la pas donner par grande gaité de coeur et qu’il l’a clairement pas fait par attraction sexuelle… le dégoût m’envahit assez vite lorsqu’il prononce ces mots. Je ne sais vraiment pas à quoi il joue lorsqu’il dit ça, mais j’en ai des frissons tout le corps, je n’ai même plus envie de toucher à mon petit-déj limite. « Hmm… ouais » dis-je simplement sans vouloir trop lui répondre, il m’a donné une immunité, je lui dois quand même ça, même si je lui dois rien globalement. « en tout cas, je te le dis, j’suis une personne qui adore prendre le rôle du karma, donc si j’dois te donner une immunité un jour, je te la donnerai, chériiii » mais c’est tout, je ne te suis redevable de rien chéri, même si je veux rester loyal car malgré tout, celui avec qui j’ai franchi la porte du SAS, c’était lui, y avait donc une vraie connexion mine de rien, surtout qu’on avait été attaqué à deux par la grande tige… sauf que je m’entends mieux avec elle moi. « ça m’fait plaisir que tu évites de me comparer à ces deux filles, surtout à Sarah. Non mais regarde stp ! » j’me lève, me tourne sur moi-même « j’suis vraiment plus bonne qu’elle, j’ai un bon boule, j’suis bien en chair, j’suis beau quoi » comparé à cette pimbêche de Sarah…, je soigne bien ce que je dis, et ne préfère donc pas mettre Léopoldine dans le lot, du moins à haute voix, mais évidemment je n’en pense pas moins, c’est plus une planche à pain là, c’est une feuille de papier. « au delà du physique, c’est vrai qu’elles recherchent le buzz… on est un peu tous comme ça mais par exemple Sarace, comme tu l’appelles, elle ne le faisait pas assez intelligemment, et je suis bien content qu’elle soit dehors. » je regarde la caméra « big up Sarah, tu as perdu, et je suis encore ici ! » dis-je avec un léger rire et en pensant à mon ami Giani, qui lui aussi, est encore là. Je remets mes yeux vers Esteban. « Mon dieu, on est méchant. » la bassesse est un plaisir indéfinissable, mais il faut qu’on reste humble avant que le karma ne se charge de nous. « alors comment tu comptes aborder cette nouvelle semaine ? Tu vas sortir un peu ton côté humain ? J’ai remarqué que t’étais dégoûté la dernière fois pour le grand brunch que t’avais préparé pour tout le monde… mais faudrait peut-être retenter le coup, à un moment plus opportun. » je sais qu'Esteban doit être un gars avec un fond pas trop trop pourri et j'espère qu'il va montrer cette facette un peu plus, car il est invivable quand même et très détestable.

Il semble dégoûté quand je parle d'attraction sexuelle... je vous rassure, m'imaginer une seconde dans le même lit que lui, ça me donne envie de régurgiter mon verre de lait. Mais j'ai envie de bien le digérer, donc j'vais penser à autre chose. Je commence ma pomme et il me dit que si un jour, il peut me rendre la monnaie et m'immuniser, il le fera sans hésiter. « Aaah, ça j'aime bien. ». Ca me donne le sourire. Y a des news qui rendent le smile, comme dirait l'autre. « D'ailleurs, faudra que je réfléchisse pour les nominations qui arrivent. ». Serait-ce une invitation à la stratégie ? Peut-être bien... Contrairement à ce qu'on peut penser, j'ai un cerveau. En plus d'être beau, je suis intelligent. Quand on parle des cruches, il est content que je ne le compare pas à elles... et plus particulièrement à Sarace. Personne ne mérite d'être comparé à elles, de toute façon. « J'y associerais même pas mon pire ennemi. ». Être traité de Sarah ou de Léopoldine, ça doit la foutre salement mal... la version LidL - car faut pas abuser, non plus - se lève et me fait un déhanché... j'explose de rire. « En même temps, être plus bonne que Sarace, c'est pas difficile. ». On reconnaît bien les origines exotiques... par contre, le j'suis beau était un peu de trop. S'il est beau, alors moi, je suis quoi : une divinité vivante ? Chaque chose à sa place, merci. « On est quand même les deux plus frais de la maison. ». Faut l'admettre, je suis désolé. On est en place, on a confiance en nous, on a du caractère... des comme nous, y en a pas 36. On est unique, que vous le vouliez ou non. Il parle alors de leur quête de buzz... « C'est le public qui juge quel buzz est bon ou non... - quand ils sont pas trop cons, et pour le coup, ils le sont pas - ...et là, le résultat est sans appel. ». Sarace la connasse (ça rime), t'as pas été assez subtile. Désolé. Il me dit ensuite qu'on est méchant... « Ouais... mais après, on dit quand même la vérité. ». Et au fond, c'est ça que j'aime bien chez Dior, c'est qu'il fait pas le saint : il aime dévisager les gens, et il l'assume. On parle ensuite de la façon dont j'aborde cette nouvelle semaine, si je vais sortir mon côté humain... « Certes, j'suis un chieur, mais quand je dépasse les bornes, je sais quand même l'admettre. J'me suis excusé auprès de Giani parce que j'ai abusé, et c'est bien le seul auprès de qui je m'excuserai ici, je pense. ». Les autres, j'en ai rien à foutre de les avoir blessé... j'ai pas parlé de leur famille ou de leurs proches, mais j'ai touché des vérités du doigt... donc je les emmerde profondément. Je termine ma pomme tandis qu'il remet le brunch de la dernière fois sur la table... il me dit qu'il faudrait retenter. « ... si j'ai pas la flemme. ». Parce que faut pas abuser, j'suis pas la bonne du coin, j'suis pas la femme de ménage, j'suis pas Léopoldine. Bref, parlons d'un autre sujet tabou... « On en parle de l'autre puceau d'Enzo qui retourne toutes nos affaires ? ». Ca, je l'ai toujours pas avalé. Pendant plusieurs heures, j'étais très en colère à cause de lui... j'ai pas encore eu l'occasion de l'attraper, mais quand je le ferai, il va passer un sale quart d'heure.

Esteban laisse un sourire s’entrevoir lorsque je dis que je lui rendrai sûrement la pareille, il était temps de changer d’expression, car le voir toujours avec cette expression d’homme aigri et enragé, tel un pitbull, c’était malaisant à supporter dans une maison où l’on est 24 heures sur 24. Quo qu’il en soit, il me parle étrangement de nominations en me disant qu’il faut qu’il réfléchisse à qui il va nominer. « ah bah sachant que ta pote la planche à pain est immunisée, clairement, va falloir que tu cogites » qui donc ne supporte-t-il pas dans cette maison au delà de Sarace, qui est maintenant hors jeu, et la grande tige du coup immunisée. « je pense qu’on va tous devoir réfléchir, mais personnellement sachant que le papier calque Laurélie a été nominée d’office vendredi, et qu’il y a des chances qu’elle dégage, j’vais pas trop me prendre la tête cette semaine » et puis nominer des grosses têtes pour leur donner une importance qu’ils n’ont pas, non merci, je préfère les nominer et qu’ils dégagent, pas qu’ils reviennent d’un sas face au papier calque et ne se sentent plus pisser. Enfin bref on verra bien. « t’as pas une petite idée de qui tu vas nominer ? » demande-je quand même au cas où.

Je camoufle mon rire sous ma main lorsqu’il dit qu’il n’associerait et ne comparerait même pas son ennemi à Sarace. Il dit ensuite qu’être plus bonne que Sarah ce n’est pas difficile en réponse à ce que j’ai dit. Bon, certes, je suis bonne tout court, chéri ! Lorsqu’Esteban dit qu’on est les deux plus frais de la maison, j’acquiesce et conteste « bah encore heureux…, franchement » *alia’s voice*, dis-je en levant un sourcil, tellement ce qu’il dit est assez évident. « faut y aller pour me surpasser » ils ne se sont pas foulés dans le casting, du moins en terme de réel charisme, parce-que des beautés y’en a, mais ni la personnalité ni la prestance ne suivent. « À part peut-être Nahim, j’en ferais bien mon quart d’heure hors caméra d'ailleurs, j’ai aperçu une bosse sur son short noir, ça m’a donné provoqué un bon shoot d’endorphine » En tout cas tout ce que me dit Esteban sera bien évidemment répété et amplifié si je sens que je m'ennuie un peu dans la baraque. J’en dis le moins possible pour éviter que tout ça ne ressorte sur un prime. Si Esteban lui assume ce qu’il dit, et veut la jouer guerrier à la Mickaël Vendetta, moi, étant réellement beau, charismatique et parfait, je sais que personne ne me le pardonnerait, et encore moins le public. Les français n’aiment pas les riches, mais quand ils sont aussi joli que moi… encore moins.

Lorsqu’Esteban me confie s’être excusé auprès de Giani, je dois avouer que je l’admire un peu, s’excuser, c’est quelque chose que je ne fais presque jamais, mais j’ai su moi aussi mettre de l’eau dans mon vin ces temps-ci, en m’excusant un peu auprès d’Edgar le connard… et Léopoldine… bref cette aventure m’aura appris pas mal de trucs. En ce qui concerne Enzo qui retourne toutes nos affaires « j’vais le dépucelé ça va lui faire tout drôle » qu'il ne pousse pas trop mémé dans les orties le p'tit violeur des bacs à sables.

Ma pote la planche à pain ? « Je t'arrête tout de suite... - parce que faut pas abuser - ... dis plus jamais que c'est ma pote. ». Quoi de pire comme insulte que d'être associé à elle ? Dites moi. Non, si tu veux me manquer de respect, vas y plus intelligemment. Mais je suis d'accord avec lui, il va falloir y aller intelligemment. Et j'ai déjà quelques plans dans ma tête... j'vais pas en dire plus, pour l'instant. Il me parle alors de ses plans... et comme Laurélie est nominée, il va pas trop se prendre la tête. « Ah bah ouais, clairement, j'vais pas jouer ma vie non plus. Je sais quand même qu'il y en a qui jouent leur vie avec les stratégies... moi, j'me donnerai vraiment quand y aura de l'intérêt. ». Là, on sait déjà qui part, y a pas d'intérêt. Par contre, le surnom papier calque est bien trouvé. En plus de ne pas avoir de formes, elle n'a pas de personnalité, celle-là. Il me demande si j'ai une idée de qui je vais nominer... « Déjà, j'ai une idée de qui je peux avoir avec moi. C'est une bonne chose. ». Moi, contrairement aux dindes, j'y ai été étape par étape... du coup, je pense que mes alliés peuvent être des alliés durables. Elles, le premier jour, elles sont BFF, et deux semaines plus tard, elles se crêpent le chignon pour des histoires de cul. Pathétique, je sais.

Quand j'dis qu'on est les deux plus frais de la maison, il ne peut qu'être d'accord. C'est la vérité, c'est indéniable : on est les moins moches, les mieux foutus de la maison. Même Liam et Nahim ne sont pas aussi bien foutus que nous. Il rajoute qu'il faut y aller pour le surpasser... « Je suis là... - je montre en haut - ... t'es là... - je montre au milieu - ... et les autres sont là - je montre en bas - On passe crème. ». Avec nous deux réunis, la fraîcheur est à son paroxysme. Il n'est pas du même level que moi, mais on passe quand même crème. Il me parle de Nahim et dit qu'il en ferait bien son quart-d'heure en hors-caméra... « Lui, ça se voit qu'il joue les hétéros presque homophobes ici... mais qu'il passe sa vie sur Grindr. ». Il est cramé à des milliers de kilomètres. Après, j'y touche pas avec un bâton. Si tu veux quelque chose avec moi, soit t'assumes ta sexualité, soit tu vas te faire voir. Il me prouve d'ailleurs que j'ai raison puisqu'il me dit qu'hier soir, il a aperçu une bosse noire sur son caleçon. J'ai raison, je suis désolé mais j'ai raison. Je sens que je vais bien m'amuser quand j'vais balancer aux autres tout ce que Dior peut dire dans leur dos. Faut assumer, après tout.

On parle alors de monsieur Enzo qui s'est amusé à bouger TOUTES nos affaires de marque dans la chambre boisée. Il me dit qu'il va le dépuceler, ça va lui faire tout drôle... quand il me dit ça, je m'éloigne de dégoût. « Beurk. ». J'ai envie de vomir. « Il est moche, c'est une plante verte, il pue de la gueule, il se branle tout le temps sous la couette... - je l'ai grillé plus d'une fois - ... qui a envie de le dépuceler ? ». Beurk, beurk, beurk. Tellement cette conversation prend des tournures dégueulasses, je décide de me lever - « Bon, ça m'a dégoûté, j'te laisse avec tes fantasmes bizarres. » - et de quitter la terrasse. Je n'oublie évidemment pas d'abandonner mon verre de lait et le noyau de la pomme que j'ai mangée ici. C'est lui qui ira les jeter.

Esteban se sent insultée lorsque je dis que Léopoldine était sa pote, je pensais qu’il avait vu l’ironie dans l’intonation de ma phrase, mais je n’aurais pas aimé du tout non plus, même pour rire, que l’on dise ça de Sarah et moi par exemple.

Il confie ensuite au sujet des nominations et du jeu que certains jouent leur vie ici, et que lui, non, donc il ne va pas se donner complètement à fond non plus. Je suis d’accord avec lui, même si au plus on avance et au plus je vois ce jeu comme une réelle compétition dont je souhaite sortir le moins possible perdant. « C’est ce qu’il faut faire t’façon, t’as raison, chéri » lui dis-je. Il me dit ensuite avoir une idée de qui il peut avoir avec lui, je suis curieux de le savoir, mais je ne vais pas essayer de forcer pour le savoir, je suppose qu’on le saura bien assez tôt.

Bref, il m’agace assez vite lorsqu’il me reprend sur le fait que personne ne puisse me surpasser, il dit que lui est en haut, et que moi je suis un peu plus en bas que lui… bref, étant assez fatigué, je n’ai pas la force de lever les yeux en l’air et risquer la cécité, mais vraiment, c’est une blague, il fait vraiment d’la peine à se croire au dessus et mieux que moi alors que tout c’qu’il fait depuis qu’il me connaît : c’est m’imiter quoi.

J’ai avoué à Esteban que Nahim était plutôt pas mal quand même, et Esteban ne tarde pas de répliquer en expliquant que ça se voyait qu’il jouait les hétéros homophobes, et qu’en réalité il devait sûrement passer sa vie sur Gindr. Je tente de ne pas rire pour garder un minimum de sérieux, mais tout ce que dit Esteban doit être vrai. « et en plus il est trop à fond sur les filles, ça se voit que c’est un peu un rôle… enfin je pense qu’il ne sait pas qu’il est gay. » lui dis-je, il a dû tellement refoulé ça au plus profond de lui qu’il ne le sait pas… mais il doit l’être. « en tout cas, il est excitant malgré tout » conclue-je sur le sujet Nahim.

Pour finir Esteban semble dégoûté et critique Enzo, sur son hygiène et son physique, moi je suis sûr que le Enzo, avec des bons gants de toilettes, et une bonne coupe de cheveux, il peut devenir très beau. Il demande qui aurait envie de le dépuceler, mais dépuceler quelqu’un est véritable challenge, évidemment je ne m’y risquerais pas, mais si il fait chier encore, j’hésiterais pas à le torturer, à le dragouiller pour le mettre très mal à l’aise. « ouais vas-y » lui dis-je avant de le regarder partir. Je pars à mon tour, laissant évidemment la peau de banane, que d’ailleurs j’ai laissé au sol, espérons que quelqu’un se casse la gueule et doive abandonner.