Jour 16

Dior a écrit:

réveil, lever, bouger.

Je me lève après avoir fait la grasse matinée. Je n'avais pas eu envie de parler à qui que ce soit pour l'instant.

J'entre dans la pièce et récupère mon parfum pour en mettre un délicat pshit sur les draps d'Esteban. Je décide de marquer mon territoire et je veux hanter ses rêves ce soir s'il refuse de me rejoindre dans mon lit. Je m'enfonce ensuite dans ma couette, retire mon caleçon - comme à mon habitude mais je ne l'ai jamais précisé dans mes rp car je n'ai jamais espéré qui que ce soit de me rejoindre -, puis je tente de m'endormir. Le sommeil vient après une dizaine de minutes.

Après avoir suivi Liam, je le retrouve ici, dans la chambre boisée... y a des gens qui dorment, qui hibernent, mais rien à foutre... ce soir, ça va choper. J'me pose sur son lit. « Tu l'attendais, hein, mon salaud. », que je lui lâche. J'commence à l'embrasser sauvagement et à me déshabiller. Il s'est préparé pour l'occasion, à ce que je vois. Il fait le premier pas, c'est ce que j'attendais de lui. Je dépose des baisers sur ses épaules, sur sa poitrine, et j'commence à descendre tout en enlevant mon pantalon ainsi que mon caleçon. J'y vais délicatement mais surement.

Esteban me rejoint et parle à haute voix en me disant que j'attendais ça, je pose mon doigt sur sa bouche et lui souffle chuuut doucement, avant de venir l'embrasser en prenant sa tête entre mes mains et qu'il vienne y ajouter de la fougue et un peu plus de vigueur. Il embrasse ensuite mon torse et descend de plus en plus bas. Je décide de mettre la couette par dessus nous et le laisse s'approcher de plus en plus proche de mon entre-jambe. Avant qu'il ne l'atteigne, je prends son visage d'une main et le force à remonter jusqu'à ma bouche pour que je puisse mieux l'embrasser. Nous échangeons à nouveau des baisers fougueux et je lui souffle. « J'obtiens toujours ce que je veux » je dis en glissant ma main sur son pénis avant de serrer légèrement pour marquer de la dominance. Dans le même temps, je m'assure d'avoir une érection et active mon propre pénis. Je commence ensuite de doux vas-et-viens.

Liam m'ordonne de ne plus parler. Il a envie de me dompter, ce soir... j'vais le laisser faire. Au fond, il a tout compris à mon fonctionnement : j'adore être dompté. J'embrasse son torse, ses pectoraux, un par un, j'passe ma langue sur sa peau douce... en allant toujours vers le bas et en m'approchant - petit à petit - de son entrejambe. Tout va très vite. Il nous enferme sous la couette, renforçant ainsi l'intimité, la proximité, le truc qui fait qu'on va être excités. Personne ne nous voit, c'est magique. Il prend alors mon visage avec sa main... et on s'embrasse. À gauche, à droite, à gauche, à droite... nos langues font des tours et des tours. Je sens son parfum virilisant, son souffle... tout. Il me dit qu'il obtient toujours ce qu'il veut... Là, j'dois juste fermer ma gueule : il a raison, il a ce qu'il veut et il domine. Avec sa main, il fait des vas et vients avec mon entre-jambe... je suis dos à lui, collé serré, comme si on ne faisait qu'un... et il commence à mener la barque. « Aaah... ». Je préviens nos voisins qui dorment à poings fermés : je hurle fort.

Esteban lâche un soupire plus profond que je ne l'attendais. Je dépose ma main sur sa bouche pour qu'il ne dise plus rien et je lui souffle dans l'oreille « Ne commence pas à gémir, je n'ai encore rien fait ». Ma main continue de faire des vas-et-viens avec son sexe tandis que l'autre commence à venir titiller son derrière. Je laisse jouer quelques doigts baladeurs et lui ordonne presque de se taire. Finalement, j'humidifie ma main avec ma salive et viens le lubrifier. Et alors, nous passons à l'acte et je dépose à nouveau mes doigts contre sa bouche pour qu'il ne crie pas. Il peut mordre pour laisser s'échapper la frustration mais je ne veux pas qu'il crie. Je le contrôle l'espace de quelques minutes. Je donne des coups vifs et secs. Des coups qui sont presque impossibles à intérioriser et qui donnent très certainement à Esteban l'envie de jouir.

Il me donne des ordres, l'enfoiré... ça m'excite encore plus. J'le montre pas, mais j'aime quand on m'ordonne des trucs, j'aime quand on a de l'emprise sur moi. J'me laisse faire, j'suis tout faible, sur le coup. Ses mains, son toucher au niveau de mon entrejambe me procurent une sensation extrêmement plaisante. Il sait où me stimuler et comment me stimuler. De mon côté, j'lui caresse le haut des cuisses... j'peux pas faire grand chose de plus : il a le dessus sur moi. J'ai juste le choix de rester cloîtré en lui et de ne pas faire le mec. J'vous jure qu'étant souvent dominant, ça fait une drôle de sensation... mais j'aime bien. Avec son autre main, il s'amuse avec... ce qu'il y a derrière. Un doigt, puis deux, puis trois... j'suis tout en détente. Il me lubrifie... rien que quand il me touche avec ses doigts, j'ai envie de hurler de plaisir et de faire savoir à toute la chambrée, à toute la maison à quel point il sait y faire. Mais il finit par mettre ses doigts sur ma bouche et par commencer ce qu'il a à faire. Ses coups de rein sont de plus en plus intenses, de plus en plus plaisants, de plus en plus sensationnels. Je veux hurler, mais j'peux pas, du coup, j'mords ses doigts... et en même temps, j'caresse ses cuisses pour maintenir son excitation. Sous la couette, on commence à bien transpirer... ça me plaît. L'odeur d'homme est là, la testostérone aussi.

je suis à quattre pattes devant l'entrée de MA chambre depuis cinq-dix minutes, j'entends une personne en train de gémir de joie..., je me demande bien qui ça peut être, je tente de jeter un oeil sans que l'on me voit, avant de repartir

Il est de plus en plus rapide, de plus intense, de plus en plus puissant. Il sait y faire, il a de l'expérience. J'adore. On finit par terminer notre bail et le beau brun musclé m'embrasse le cou. J'passe mon bras autour du sien pour qu'il prolonge un peu le plaisir... j'adore quand on m'embrasse le cou. Il est tout content... on est sous la couette dont l'odeur est mêlée entre transpiration et ... vous savez quoi. Il me balance alors, en me chuchotant à l'oreille, qu'il ne peut pas dormir dans son lit, ce soir. C'est ballot. Il va s'inviter dans le mien. AH. Je n'ai pas le temps de répondre qu'il m'embrasse une dernière fois. Le baiser dure des secondes... mais pour nous, ces secondes paraissent une éternité tant on aimerait que ça ne s'arrête pas. Ce baiser, c'est l'aboutissement du plaisir qu'on vient de prendre. Nos palais se croisent. Une fois qu'on s'est embrassés, j'le regarde... « On a mérité une bonne nuit. ». On se reconnecte au monde extérieur en se retirant de la couette et en allant dans MON lit, cette fois. J'dépose un dernier baiser sur son cou. « Fais de beaux rêves... mon bro. ». J'le taquine, ouais. Une fois cela fait, on s'endort, dans les bras l'un de l'autre.

PS: je suis la grosse cuillère.