Jour 15

J'arrivais au salon extérieur, matelas sous le bras, mon oreiller et ma couette sous l'autre. Alors oui, je galérais, me cognant contre les murs, manquant de tomber plusieurs fois, mais je ne lâchais pas l'affaire. J'avais décidé de dormir dehors ce soir, un peu de calme et de sérénité. J'installais alors mon lit, sous la toile qui nous servait à nous abriter du soleil puis je me glissais dedans. Je ne devais pas être seule ce soir, à voir s'il ne s'était pas dégonflé.

ce soir, j'ai rendez-vous avec Dalia — après avoir quitté le salon je rejoins le salon extérieur où madame est déjà présent. lui affichant un grand sourire, je décide de m'installer à ses côtés « tu m'attendais ou j'rêve ? »

Nahim arrivait finalement et s'installait à mes côtés. Je me tournais lui faisant face, un sourire aux lèvres. « J'installais juste mon lit, calme toi. » Je m'approchais de lui, baissant mes yeux vers son corps, en mordant ma lèvre en même temps. Je relevais mon regard vers lui. « Mais t'avoir dans mon lit n'est pas désagréable. »

installé à ses côtés, Dalia me reprend en déclarant qu'elle n'installait que son lit « le nôtre » que je reprends, sentant finalement son regard sur mon torse — j'comprends rapidement ce qu'elle cherche et comme prévu, je compte bien lui offrir ce qu'elle souhaite  « ah bon ? » souffle-je tandis que mes mains glissent au même moment sous la couette, arrivant jusqu'à son bas ventre jouant avec le tissu de son sous vêtement « tu t'es pas dégonflée, j'suis content »

Le nôtre ? Il rêvait un peu trop ! Mais je me taisais, surtout lorsque je sentais ses doigts se balader sur mon bas ventre. Ce qui me provoquait bien sur des frissons et réveillait le désir en moi. Je le regardais dans les yeux, venant passer le bout de mes ongles, sans le griffer, sur son bras, un sourire amusé aux lèvres. « Je suis une personne de confiance. Contente que tu ne te sois pas dégonflé non plus... » Je finis par baisser ma tête, venant déposer des baisers chauds dans son cou.

mes yeux retrouvent cette lueur sadique qui nous a animées un peu plus tôt. mon bassin se colle un peu plus au sien, tandis qu'mes bras se resserrent autour de sa nuque. ses lèvres se baladent dans mon cou alors que je referme les yeux appréciant particulierement ce moment. « jamais » que je lui souffle à son oreille, faisant lentement glisser sa robe.

Comme vous vous en doutez, Dalia et Nahim n'ont pas joué au monopoly ce soir là. C'était chaud, bestial, sensuelle. Ils s’endormirent peu de temps après.

Dalianis a écrit:

(hj: Enflure )