Jour 41

Je me lève et je vois que le soleil est complètement parti

Réveilles toooooooi.

Je me couche dans le lit d'Arthur. Il fait froid en ce moment.

Les autres me manque un peu, ça fait biaarre de ne pas parler avec Léna et les autres. Je soupire, et me couche dans mon lit, dans le noir complet. Attends... Il y a des bosses sur mon lit. Bien sûr, je tâte le terrain pour essayer de voir ce que c'est... Ou plutôt qui. C'est Chani. " T'aimes beaucoup trop mon lit, toi... " Elle veut de moins en moins garder ses distances avec moi j'ai l'impression.

Les lumières éteintes, je m'apprêtais à dormir quand Arthur décide de venir se coucher dans son lit - ce qui se veut être logique, finalement. Dérangée, je me retourne pour m'allonger sur le côté, face à lui. « C'pas ma faute s'il fait froid aussi. » Des excuses, toujours des excuses. Je me rapproche doucement de lui, posant ma tête sur son torse et l'une de mes mains que je fais glisser dans sa nuque, tendrement. « Tu me manques » je dis à voix basse, dans un souffle.

Je glisse mes mains sur ses hanches, la rapprochant juste un peu de moi. " Je crois que j'ai attrapé froid aussi ces dernières nuits. " Sachant qu'il fait 50 degrés dans le noir, dans cette pièce. Lorsqu'elle pose sa tête sur torse, j'enroule mes bras autour d'elle, autour de la taille. Ce contact m'a réellement manqué, je dois le dire. Je lui manque... Et inversement je dois l'avouer. Mais pour nous deux, c'est mieux de toujours garder ces fameuses distances. Mais je me dis aussi qu'elle risque l'élimination demain soir, et ça sera peut-être mes derniers moments avec elle. Je fais quoi du coup ? Je garde mon bon sens, ou je décide de briser la glace et être naturel avec elle ? " Même s'il y a eu toutes ces histoires... Tu me manques aussi. " Dis-je en chuchotant. Faut que je lui avoue ça, que les sentiments ne vont pas que dans un seul sens, et que moi aussi je suis touché par cette histoire. " Tu... Crois qu'on devrait abandonner toute cette histoire et passer à autre chose ? " Même moi, je n'arrive plus à trouver des excuses pour garder nos distances. Sentiments 1 - 0 Bon sens.

Je souris quand je l'entends dire qu'il pense aussi avoir attrapé froid ces dernières nuits. « Faut peut-être trouver le remède le plus efficace possible pour se soigner. Genre, je pense que c'est inévitable, faut pas qu'on tombe malade maintenant tu vois. » Des excuses, toujours des excuses. L'air innocent, je me rapproche clairement de lui, attirée d'avantage encore lorsqu'il m'attrape par la taille. Les confidences semblent au rendez-vous, et bercée dans ses bras par la sincérité de ses mots, je sens mon coeur qui bat plus fort que d'habitude. Plus vite. Plus vivant. Alors quand il me demande si on devrait pas tout oublier de ce qu'il s'est passé.. « Oui, oui, on devrait. J'en ai marre de passer à côté de toi Arthur, je te veux vraiment dans ma vie. » je dis alors, toujours à voix basse, laissant ma main se balader de sa nuque jusqu'à son menton, relevant ma tête et abaissant légèrement la sienne, pour venir l'embrasser sans autorisation préalable. Ses lèvres me manquent, ses câlins, son affection, sa protection, son utilité en tant que couverture. Si je veux vraiment pas tomber malade, il faut absolument que je me débrouille pour avoir son nom de prescrit sur mon ordonnance médicale.

Trouver le remède à tous nos maux, hein ? J'aimerais le trouver, comme elle, aimerait le trouver. Ça fait plusieurs jours que je me sens mal, ça doit cesser maintenant. Je sens son souffle se frotter contre mon torse, je ferme un peu plus les yeux pour sentir encore plus mon contact avec elle. Lorsque je lui pose la question fatidique, si on devait se remettre ensemble... Elle répond sans hésitation et avec la plus grande sincérité possible. Là c'est sûr et certain : Ses sentiments sont sincères. Et honnêtement... C'est l'une des plus grande libération que j'ai jamais connu ici. J'ai l'impression de ne plus avoir de poids sur moi, qu'elle m'en a enfin débarrassé. " Tant mieux... Car je ne me vois pas passer ce possible dernier jour sans nos câlins." Je suis pris de court... Sans rien venir voir, (Peut-être parce qu'on est dans le noir mon pote) elle pose ses lèvres sur les miennes. je me laisse faire bien évidemment, et c'est l'explosion pour moi. J'ai l'impression de revivre le jour de notre premier baiser, et que tout ce qu'il s'est passé auparavant n'est plus... Tous les maux disparaissent. Je prolonge un peu plus longtemps notre baiser, avant de me retirer juste un peu. " Je suis content d'avoir dans mes bras la plus belle des filles ici. " Au-delà de nos sentiments, c'est une petite fierté pour moi, d'avoir Chani uniquement pour moi. Dommage qu'elle a essayer de me voler la vedette pendant Mister Secret, le 20/20 l'attendais.

Je n'ai jamais menti sur mes sentiments pour Arthur - je ne me suis même jamais menti à moi-même là-dessus depuis que j'en ai appris l'existence. Malgré la relation que j'avais avec Hadès, malgré mes doutes sur la fiabilité des relations amoureuses dans une aventure comme Secret Story. Et finalement, quand le tatoué m'avoue la réciprocité de mes sentiments, je me sens libre, et je sens surtout que les battements de mon coeur s'accentuent lorsqu'il écoute ses mots. « Ce sera pas le dernier, même si je pars demain, pas vrai ? » Je demande, lui faisant clairement part de mes inquiétudes par rapport au sas qui m'attend au prochain prime. Et puis, malgré moi, je ne lui laisse pas le choix, prise d'envie de l'embrasser, de reprendre notre relation là où on l'avait laissée, ou bien d'en commencer une toute nouvelle. Tant que c'est avec lui. Ma jambe passe au dessus de la sienne, alors que mon bassin vient se poser contre le sien. Mes deux mains sur son torse, je le chercherais du regard - s'il faisait pas nuit noire. « Tu dis ça parce que t'as pas pu avoir Adel, hein ? » je le taquine alors, sourire amusé aux lèvres, bien que réellement touchée par son compliment.

Et voilà on reprend de plus belle. J'espère que cette fois-ci, il a aura moins de disputes, et qu'on reprendra la complicité de notre début de relation. Franchement, je ne pensais pas dire ça un jour, ici, mais ça y est je le dis : J'ai de réels sentiments pour Chani. " Que tu partes ou non... Crois-moi que ça continuera. Mais bref, parlons d'autre chose... Je trouve ça triste un peu. " Je ne peux pas imaginer Chani dehors, c'est impossible pour moi. Mais si elle venait à partir... Je compte bien l'attendre, et notre relation reprendra à l'extérieur. Je rigole légèrement lorsqu'elle fait mention de mon délire avec Adel. " Adel est surcoté, j'aime pas trop ça. " Dis-je sur le ton de l'humour, mais pas trop non plus car je trouve qu'on en fait des tonnes sur lui, et lui aussi pense sûrement pareille. Nos corps se colle de plus en plus, je ne peux pas m'empêcher de lui glisser quelques bisous sur le cou et sur la bouche. Ça m'avais manqué, ouais.

Plus on avance, plus je sens notre relation sincère et peut-être faite pour durer. Comme une promesse, on prend tous les deux conscience qu'on s'attendra à l'extérieur, si jamais je venais à partir demain soir. J'acquiesce simplement à ses mots, évitant de prolonger le sujet. « Ouais c'est ça... avoue qu'c'est parce qu'il ne s'intéressait pas à toi ! » je continue de le taquiner, il m'a manqué, et oh, on a du temps à (r)attraper, lui et moi. Toujours positionnée sur lui, je l'embrasse une nouvelle fois, parce que faut dire que résister à l'appel de ses lèvres est difficile. Surtout maintenant que je viens de le retrouver. « Donc demain, quand je me réveillerai, je pourrai t'approcher à plus de trois mètres et passer mon temps à t'embêter sans que tu me dises de prendre mes distances ? » je souris dans un souffle, lui caressant le cou avec tendresse, y déposant quelques baisers, son odeur m'avait manquée aussi. Un peu d'tout de lui.

Les taquineries et les blagues, c'est un peu l'essence de notre relation. Et... C'est sûrement pour ça je l'apprécie. On est en couple, mais on est en même temps amis. Mais on est surtout en couple hein. J'éclate de rire quand elle continue sur Adel. " Mais il me demandait des nudes ce fou, je te jures... " On continue de s'embrasser comme un toujeune couple. Plus de distances, c'est bon j'en ai marre de l'esquiver. " Je vais rester collé à toi toute la journée je pense, même pour aller pisser. " On a quoi, deux semaines à rattraper ? En plus de ça elle était pas bien ces temps-ci, donc un peu absente des écrans... Donc hop on va en tirer profit. " Euh... Il y a quelques jours... Euh... Les filles devaient être au service des garçons. T'as raté la journée. Genre faire à manger, faire de petites attentions, tout ça, tout ça... On va devoir rattraper ça. " C'est totalement faux, j'ai inventé. Mais si je pouvais avoir encore plus d'attention de sa part, je vais pas m'en plaindre. Je caresse son dos, glissant parfois mes doigts autour de sa taille, et continuant les baisers sur son cou, ses épaules.

Il lui demandait des nudes ? Je contrôle pas mon rire, tant pis pour ceux qui dorment. « Ouais j'comprends, ça allait trop vite entre vous » je rétorque alors, complètement amusée. Arthur semble donc vouloir tout comme moi, rattraper tout le temps perdu. Il y a quelques jours, les filles étaient au service des garçons ? « Ah bon ? Bah c'est cool, du coup demain, ça sera à votre tour. On va inverser les rôles ! » je réponds, dans un sourire mutin. Je finis par caler ma tête au creux de son cou, après l'avoir embrassé une nouvelle fois. « Bonne nuit chaton » je ferme les yeux, laisse ma main se balader sur son torse, le caressant avec douceur, s'appropriant chaque parcelle de sa peau. « Pour le petit déjeuner... j'aime bien les pancakes. Avec du sirop d'érable. » je souris une dernière fois, et finis par m'endormir, le coeur léger, qui aime. Qui l'aime, lui.

Elle pars dans un fou rire quand je lui raconte mes délires avec Adel, je rigole avec elle bien sûr. Lui comme moi même si c'est de l'humour on part vraiment loin. " Fallait arrêter avant que des sentiments prennent le dessus... " Mon coeur n'appartient qu'à une seule personne, c'est dommage hein ? Dans un dernier long et tendre baiser, je décide de la serrer contre moi ppur le reste de la nuit. " Bonne nuit ma belle. " Je ferme les yeux et... Attendez. Je viens de me faire piéger là. Elle a retourné mon mensonge contre moi. Je me retrouve dans une position pas très très confortable. Je soupire mais souris en même temps. " C'est noté, princesse. " Pancake, avec du sirop d'érable, je m'en souviendrais. Une discussion comme celle-ci m'avait drôlement manqué, j'ai jamais été aussi heureux depuis un bon moment. C'est donc soulagé que je m'endors, mon coeur requinqué par mes sentiments envers elle.