SOIREE CONFIDENCES

Changement de programme, je décide d'aller me coucher, donc je dis au revoir puis dodo.

"- Bon bonne nuit ceux qui restent." Dis-je en allant au lit.

Je me lime les ongles, ennuyée par cette soirée confidence. J’écoute à moitié ce que les gens disent, mon esprit est ailleurs. Puis vient mon tour, on me pose des questions. Je ne sais pas laquelle est la plus bête mais je commence par répondre à celle qui parle de ma relation avec Chani « Pas la peine de crier sur tous les toits que nous sommes meilleures amies, je pense qu’on a rien à prouver toutes les deux. Cependant on est toujours aussi proche, mais j’pense que vous n’le voyez pas forcément étant donné que les histoires de culs intéressent bien plus le public qu’une amitié sincère. » Je pense avoir répondu correctement. On me demande ensuite si je suis heureuse de l’exclusion de Brandon. « Après ce qu’il m’a fait ? Bien sûr que oui. » Voilà. Maintenant ne me parlez plus de cet individu, il est parti et je me porte bien mieux ainsi. Finalement je décide de quitter le salon, épuisée par cette journée.

Je vais a mon tour dormir.

J'étais là hein ! Entrain de roupiller certes, mais j'étais là et j'ai quand même répondue à mes questions une fois mon tour venu ! C'est parti ! A la première question, je hausse naturellement les épaules avec une légère moue. "Je n'avais absolument rien contre Brandon. Avec moi, il a toujours été gentil et je pense qu'il aurait pu être un bon partenaire du jeu personnellement. Il était plutôt caractériel et c'est important d'un certain côté. Après je ne tolère absolument pas les actes qu'il a pu avoir donc l'exclusion est justifiée mais encore une fois, non je ne l'ai pas considéré comme un handicap personnel." Affirmais-je à la première question avant de laisser s'échapper un franc rire à la deuxième. Je souffle légèrement en réfléchissant un peu. "Alors, côté fille j'avoue que Chani et Blair auraient pu me plaire si j'avais été célibataire. Après, je suis très psychologie et pas que physique donc peut-être qu'au fur et à mesure ça ne serait pas passé, mais en tout cas du peu que je vois d'elles, j'aime bien." Lançais-je dans un premier temps avant de terminer. "Et côté garçons, Hadès." Me contentais-je de dire avant de laisser la place aux autres pour leurs questions.

(on est là hein on répond même après la bataille)

Je m'avance le plus prêt possible du pupitre, un peu gênée face aux différentes questions qui sont déjà sorties sur mes camarades, heureuse que Arthur ai parlé de moi comme étant la personne qu'il apprécie le plus ici. Je m'installe donc face à mes camarades, et ris un peu nerveusement à la première question. Qu'est-ce que je pense d'Hadès ... « Que penses-tu d'Hadès ? je lis à voix haute pour tout le monde, avant de marquer une seconde de pause et de poser mon regard sur le beau brun, avant de le détourner pour tenter de le fuir. Hadès est quelqu'un que j'apprécie beaucoup. Je n'ai pas encore eu l'occasion de partager beaucoup de moment avec lui ... Mais ... Mais les quelques instants que nous avons partagé l'un et l'autre ont toujours été bons et je le remercie pour ça, en espérant avoir l'occasion d'en partager d'autre. Même si, pour être tout a fait honnête avec vous et avec toi Hadès plus particulièrement, j'ai conscience de ne pas être la plus à l'aise des filles, d'être parfois trop timide, et peut-être de louper des tas d'occasions à cause de ça. Peut-être que je ne devrais pas me mettre autant de barrières, mais je suis comme je suis, alors merci de m'écouter et de continuer de parler avec moi, Hadès, et plus généralement tout le monde ici, merci à vous de m'écouter, même si je suis moi ». Je souris ensuite puis baisse les yeux, mon dieu Léna, qu'est-ce que tu peux être bête parfois. Maintenant, tout le monde va croire que tu te victimises ouvertement. Pourquoi tu es comme ça ? Je n'ai pas vraiment le temps de me remettre de mes émotions que la deuxième questions apparaît. "Je te trouve un peu trop catholique pour ce genre d'émission nous ce qu'on veut c'est de l'action. Quand penses-tu partir ?" ... Je décide de lire la question à voix haute, malgré tout ... « Je te trouve un peu trop catholique pour ce genre d'émission nous ... ma gorge se noue, nous ce qu'on veut c'est de l'action ... Quand ... je lève les yeux au ciel et souffle doucement pour ne pas me mettre à pleurer. Quand penses-tu partir ...? » je marque un long moment de silence, retenant mes larmes tant bien que mal même si une d'entre elles finit par s'échapper et perle sur ma joue. Je l'essuie d'un revers vif de la main, et commence à parler, la voix légèrement tremblante. « Je sais que je n'ai pas le profil pour ce genre d'ém-d'émission ... Je le savais depuis le début, depuis que je me suis inscrite à cette aventure. Je sais qu'une jeune fille de bonne famille, catholique de surcroit, qui n'a jamais vraiment connu de galère ni de peine, n'est rien d'autre qu'un petit pion sur l'échiquier qui sert à faire de la place aux fortes têtes dans une maison ou les coups de gueule sont le carburant principal ... Mais j'avais envie de prouver qui j'étais, j'avais envie de prouver que je n'étais pas qu'une petite fille catholique. Parce que ... Parce que ça ne me résume pas. le vibrato de ma voix se veut désormais plus instable, plus fragile. Je suis catholique. Je suis fragile, sensible, timide, tout ce que vous voudrez. Je suis peut-être beaucoup de défauts à la fois, c'est vrai, et peut-être que ça ne plait pas à tout le monde, ou peut-être que ça plait aux plus méchants qui prendront plaisir à me faire du mal, je le sais, j'en ai conscience ... Je savais dans quoi je me lançais en venant ici. Mais être catholique n'est pas la définition avec un grand D de ma personne. Alors désolé, à toi qui a posé cette question, mais je ne suis pas encore prête à partir ! ma voix monte légèrement, tout en laissant couler des larmes, je termine alors : Je suis venue dans cette maison pour montrer que même en étant qui j'étais, même en n'osant trop s'imposer face aux autres, on pouvait se faire une place, et je compte bien le prouver. Alors non, je ne pars pas encore, désolé de te décevoir, mais je prierai pour toi ... Je prierai pour toi, amen ». Je sèche ensuite mes larmes, jette un oeil à mes camarades sans trop oser soutenir leur regard, puis quitte le pupitre.

Je regarde attentivement Léna et sa réaction à la suite de la deuxième question posée par le public. Je me retiens de rire même si j'avoue trouver le mec qui a dit ça assez drôle (c'est pas moi croyez pas que je me jette des fleurs). Fallait oser. Puis j'applaudis après son discours parce que mine de rien la petite elle a bien répondu et elle sait se défendre. Elle a un peu galéré mais c'est pas mal !

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