Jour 14

Armé de ma salade de fruits et d'une grosse cuillère, je pose mon cul sur le canapé et commence à manger. Je profite de chaque bouchée, conscient que c'est une des dernières fois ou je vais manger dans cette ferme. Est-ce qu'elle va me manquer ? Non. Vivement que je retrouve mon confort, mon luxe, et ma vie de riche superficiel et excentrique.

Munie de la lettre que j'ai écrit dans la salle à manger, j'entre dans le salon, la boule au ventre. Je n'ai pas l'habitude d'autant me confier, d'être si ouverte à une personne. J'avoue être plutôt stressée à l'idée qu'il sache certaines choses, mais il doit les savoir. Le travail qui a été fait jusque là n'a pas été fait pour rien, et je ne dois pas rester sans réponse face à tant de questions. Je me mets donc à côté de lui, sur le canapé. « Bonjour. - je lui donne l'enveloppe qui lui est adressée - c'est pour toi. Je ne savais pas quels mots utiliser à l'oral, du coup, je me suis confiée à l'écrit. ». Comment prendra-t-il cette lettre ? Quel avis aura-t-il dessus ? Quand va-t-il la lire ? Malheureusement, je ne saurai pas répondre à ces questions.

Lettre à Miguel:

Je mange tranquillement et seul. La maison est bien calme depuis quelques jours, et le fait d'approcher de la finale n'aide en rien à la survie des habitants. Plus personne ne fait d'effort, il n'y a plus rien à gagner. Et à dire vrai, on se fout tous de l'aventure aujourd'hui, on a tous une seule envie : regagner notre vie normale. Alors que je me perds dans mes pensées et mes envies de regagner ma vie normale, Vanessa rentre dans la pièce et s'installe à côté de moi en me saluant. « Pas de cigarette pour le moment, » je dis avec un air désolé avant qu'elle ne m'interrompe et me tende ensuite une lettre. Je la regarde en arquant un sourcil, récupère le papier, puis pose mon bol sur le sol pour me concentrer sur ce qu'elle a écrit. Je lis silencieusement, calmement, avec attention. Je ne relève pas la tête une seule fois pour plonger mon regard dans celui de Vanessa. Je me concentre simplement sur ses mots et sa calligraphie parfaite. Puis soudain, je lis à voix haute : « Dans cette aventure, je t'ai vu comme mon fils. Je marque une pause pour voir sa réaction au fait que je dise tout haut, ce qu'elle a écrit tout bas. En parlant de lui, d'ailleurs, au fond de moi, je comprenais pourquoi il n'avait jamais de copine, mais je n'osais pas me l'avouer. Et lui avait peur de ma réaction, car il connaissait mon opinion sur cela après ce qu'il s'était passé. Crois moi que dès ma sortie, j'aurai une conversation avec lui, que je lui dirai à quel point je l'aime, et que je l'accepterai comme il est. Il restera mon fils à vie ». Je relève la tête et la regarde alors, ayant fini de lire l'intégralité de la lettre. Je range d'ailleurs le papier dans une de mes poches et le garde précieusement. Je reste silencieux de longues secondes, la regarde avec attention, scrute ses réactions. « Je devais lire ce passage à voix haute. Il méritait d'être entendu. Je suis heureux que tu ai fait tout ce chemin, Vanessa. Tu méritais ce changement ». Je lui souris alors et récupère mon bol pour recommencer à manger. « Je suis heureux, vraiment. J'espère que tu continueras d'évoluer dans ce sens ». Je prends une cuillère de fruits, puis mange comme si la conversation était on ne peut plus banale.

Pas de cigarette pour le moment... et à vrai dire, à l'heure qu'il est, fumer ne m'intéresse pas vraiment. Ce qui m'intéresse, c'est que les choses soient dites. Il lit donc la lettre, d'abord silencieusement. Il est totalement concentré, et c'est réellement beau à voir. Tu ne sais pas comment il va réagir, il est totalement impassible, mais tu sens que rien ne l'interrompra. Je reste attentive, si ce n'est admirative, à sa lecture profonde et intense. Je me noierais presque dans ses yeux, jusqu'au moment où il lit un passage à voix haute, ce passage qui a l'air de le marquer plus que les autres, celui où je parle de mon fils. À ce moment là, je me retiens de pleurer, car c'est certainement le passage où j'ai mis le plus de coeur, le plus d'âme. Oui j'ai reconnu mon fils en Miguel, oui j'aurai une conversation avec ce premier. « C'est mon fils, et je l'aime à la folie. Juliet sait à quel point elle m'est chère, mais avec lui, les relations ont toujours été un peu plus froides... et j'ai envie de rattraper le temps perdu et de me rattraper. ». Il est l'homme de ma vie, et dorénavant, je ne compte plus le laisser de côté, ni même refouler ce qu'il est. Je n'en ai qu'un, et il est de mon devoir de le préserver. Miguel me félicite ensuite pour le chemin parcouru et me dit que je méritais ce changement. « Tu sais... sans toi, je ne pense pas que j'aurais fait une aussi belle route. Tu m'as vivement aidée, et je t'en félicite. ». Je suis entrée ici en tant qu'homophobe, je ressors en tant que bisexuelle libérée. Je suis assez stressée à l'idée de cette nouvelle vie qui m'attend, mais en même temps tellement heureuse. Il m'avoue ensuite espérer me voir évoluer dans ce sens. « Maintenant, je vivrai ma vie comme je l'entends, et pas comme mon passé me l'a dictée. Après... le caractère que tu as pu voir restera le même, mais je me montrerai plus tolérante envers les minorités, et je pourrai reprendre mes histoires 100 % féminines. ». Cette personne a changé ma vie, tout simplement.

Elle me parle de son fils et je comprends à quel point elle regrette le fait que les relations avec ce dernier soient brouillées. « Tu as encore le temps, mais ne perds pas une seconde de plus, dès que tu sors de cette maison, je veux que tu fonces, entendu ? ». Elle doit profiter à fond de son enfant tant qu'elle l'a encore à ses côtés, après, il sera trop tard. Elle m'explique ensuite que c'est grâce à moi qu'elle a fait tout ce chemin, je laisse s'échapper un doux rire tout en mangeant mes fruits et dit en tapant doucement son épaule « Oh, stop it, you! ». Je sais que j'ai joué dans son évolution, mais tout ce qu'elle a dit, ou fait, je n'aurais pas pu la forcer à le faire, quoi que j'en décide. « J'ai simplement enfoncé une porte qui était déjà ouverte, tu as fait tout le reste du travail ». Finalement, elle me confie qu'après cette aventure, elle deviendra la femme qu'elle est réellement, qu'elle continuera de se battre pour des causes, que son caractère continuera de défendre des idéaux, mais que cette fois, les minorités feront aussi parties de son combat. Je la regarde avec un sourire fier sur le visage. Elle a presque le triple de mon âge, mais j'ai l'impression d'avoir réussi à faire éclore une nouvelle personne face à moi. Et il n'est jamais trop tard pour évoluer, grandir, et s'affirmer. « Ca veut dire qu'on va bientôt pouvoir espérer des scènes LGBT dans ton journal, ça ? ». Dis oui, Vanessa, dis oui !

Effectivement, j'ai encore le temps de rattraper le temps perdu. Et je suis déterminée à le rattraper, ainsi qu'à faire les choses correctement. J'ai besoin de révolution dans ma vie, et cette aventure m'en a ouvert les portes. Maintenant, je les emprunte. « Je t'en fais la promesse. ». Et croyez-moi que je ne le décevrai pas. Dès ma sortie, je vais parler à Charles, et lui montrer à quel point il m'est cher. La mort peut arriver à n'importe quel moment, et je n'ai pas envie de rester à vie avec des remords. Je n'ai pas toujours agi de la meilleure des façons avec lui, mais ce qui compte avant tout, c'est le présent. Et dorénavant, le présent sera beau. Lorsque je lui dis que si j'en suis où je suis aujourd'hui, c'est surtout grâce à lui, il reste plutôt modeste. Il est plutôt rare de le voir comme cela, et je dois bien avouer être très touchée qu'il le soit avec moi. « Ton aide a été primordiale, à l'image de mon importance. Comment les choses se seraient déroulées si l'on ne s'était jamais rencontrés ? ». Je me pose la question. Si le destin ne nous avait pas réunis, mais avait fait les choses différemment, comment les choses auraient-elles pu tourner ? Les moments que l'on traverse dans la vie arrivent-ils par hasard... ou sont-ils prémédités afin que l'on avance pas à pas, et que l'on s'améliore au bon moment ? Je ne sais pas, et j'aimerais tant connaître la réponse à cette question. Miguel est un garçon qui est réellement touchant, et je ne pensais pas tisser un aussi joli lien. Au départ, j'étais là avec comme optique de montrer ma supériorité et de briser mes couples. C'est quand on s'attend le moins que notre vie change et que l'on fait les meilleures rencontres. Il me demande si cela veut dire qu'il y aura des scènes LGBT dans mon magasine de mode. Il en rêve le petit, il en rêve. « Il n'est pas impossible qu'à partir de maintenant, des photos sensuelles entre hommes, mais aussi entre femmes, figurent dans le magasine. ».

Elle me fait la promesse de ne pas gâcher une seule seconde de son temps à présent, et que le temps qu'elle a perdu sera vengé. « Je te fais confiance, alors » je souffle, conscients que la vie peut parfois être trop courte, qu'elle peut parfois prendre des raccourcis et qu'il faut mieux en profiter tant que la vie nous entoure, avant qu'elle ne nous échappe. Elle me remercie encore d'avoir été là, puis me demande comment les choses se seraient déroulées si elle n'avait pas croisé ma route. « Justement, rien ne se serait passé. Parce que tu n'aurais pas changé, tu aurais continué de te consumer à petit feu dans la haine et l'intolérance, et tu aurais regretté tant de choses plus tard. Je la regarde et tout en esquissant un sourire j'ajoute : mais ça n'arrivera pas, parce que tu as pris conscience des choses à temps ». Il n'est jamais trop tard, mais elle a quand même pris le dernier train avant qu'elle ne regrette quoi que ce soit. Vanessa approche de la soixantaine, c'est maintenant qu'il faut qu'elle se réveille, et elle fait bien d'en avoir pris conscience. Finalement, dans un petit sourire en coin, elle m'avoue que des positions sensuelles et homosexuelles pourraient prendre place dans son magasine. Je la regarde, mesquin : « Alors tu viens de gagner un abonnement annuel, je dis en me montrant du doigt, je parle de moi ! ».

Il peut me faire confiance, il sait que je ne le décevrai pas. Mon sacre obtenu, je fais immédiatement ce que j'ai à faire, sans perdre la moindre seconde. J'en ai des choses à faire, c'est une certitude. Mon avancement a l'air de bien lui tenir à coeur, il se montre très concerné par mon parcours, et cela me touche au plus haut point. Il le confirme d'ailleurs en disant que si je ne l'avais pas rencontré, rien ne se serait passé, et que je continuerais à me comporter comme je me comportais avant. Plus tard, les regrets auraient été importants, et je réalise les choses au bon moment. « Se retrouver sur son lit de mort avec des remords plein la tête, il n'y a rien de pire. Et je refuse de vivre cette sensation. ». C'est le meilleur moment pour agir, et je ne compte pas laisser passer l'occasion. Lorsque je lui avoue que les scènes sensuelles entre personnes du même sexe auront prochainement leur place dans mon magasine, il est tout content, et me dit qu'il vient de gagner un abonné en plus. « Et vu que nous sommes partenaires avec Dolce & Gabbana, tu as ta place en couverture à n'importe quel moment. ». Je lui offre une opportunité. La saisira-t-il ? Peut-être.

Vivre avec des regrets est une chose, mais mourir avec en est une autre, et c'est probablement encore pire. Être à l'article de la mort et réaliser qu'on a certainement jamais vécu comme on l'entendait, est une sensation que je ne souhaite à personne de vivre et que je ne veux d'ailleurs pas vivre personnellement. Je me contente donc d'acquiescer à ses paroles. « La vie est trop courte pour être loupée, et je suis content que tu agisses. Même si tu ne dois rien regretter de la vie que tu as mené jusque là, tu as accompli de grandes choses, je dis en mangeant une cuillère avant d'ajouter : même si tu étais une mégère homophobe sur les bords, parfois », souvent. Alors que je lui parle de son magasine et du fait que je vais très certainement m'y abonner dès ma sortie, elle me parle d'un partenariat avec Dolce&Gabbana, la marque dont je suis égérie, et me dis que j'aurais peut-être une occasion de poser en couverture ? Je dépose ma main sur sa cuisse à ce moment là : « Se serait un très grand plaisir, Vanessa. Un vraiment très grand plaisir ». Elle propulserait à la fois ma carrière encore plus qu'elle ne l'est déjà et j'aurais l'occasion de faire un aller-retour vers les Etats-Unis, que demander de plus. Je lui demande ensuite : « Alors après cette aventure, la notre n'est pas finie ? ».

La vie est courte, la vie passe très vite, et il vaut mieux faire les bons choix que les mauvais. L'homophobie en a été un mauvais, mais je sais d'ores et déjà que mon avancement en est un bon. Ce qui compte au final, ce n'est pas d'être de suite une bonne personne, mais d'en devenir une. Je réalise que j'ai vraiment été mauvaise langue avec cette minorité, et il est temps de rectifier le tir. « Ah, c'est certain que l'on ne doit pas avoir de regret. La vie est comme elle est, et il faut avancer avec, qu'on le veuille ou non. - et ça, je l'ai vivement compris dans cette aventure - après, mes exigences et ma dureté par rapport aux autres ne changeront pas. À travers mes expériences, j'ai appris à ne pas faire confiance à n'importe qui et à me protéger... et je continuerai dans cette fois. On va dire que dorénavant, je suis une mégère ouverte. ». Et je pense qu'il sait autant que moi qu'il y a des êtres à vivement mépriser dans ce monde. Parlons ensuite du professionnel. Il accepte avec plaisir ma proposition. Je suis très heureuse qu'il le fasse, même si je ne doutais pas un instant de sa réponse. « Bienvenue chez moi. ». Il peut déjà préparer son voyage entre l'Italie et New York. Mon équipe et moi même l'accueillerons les bras ouverts. Il me demande alors si après cette aventure, la notre n'est pas finie. « Elle commence à peine. ». Avec lui, je sais que je peux faire des merveilles.

Vanessa a compris, Vanessa a avancé, mais Vanessa ne regrette pas, et c'est sûrement la meilleure chose qu'elle puisse faire dans sa vie. Changer son futur sans regretter de ne pouvoir changer son passé. Elle a accompli de grandes choses et continuera de le faire. « On ne peut pas faire confiance à n'importe qui, ni cautionner n'importe qui. Tu dois garder des filtres, et c'est très bien comme ça. On en a tous les deux conscience. ». Je lui souris alors et termine mon bol de fruits. Elle me rassure ensuite en me disant que l'aventure ne fait que commencer entre nous deux, et je souris. Jamais je n'aurais pensé, dans cette aventure, trouvé un pilier comme je l'ai fait avec Vanessa. En deux semaines, nous aurons tissé un réel lien, fort et puissant. Et je ne regrette en rien de m'être rapproché d'une femme aussi douée et respectable qu'elle. « Tu as une baignoire, chez toi ? Maintenant qu'on regagne notre vie normale, je dois voir si on peut s'entendre dans la réalité ou non, et si tu n'as pas de baignoire, c'est éliminatoire » je dis pour la taquiner tout en sortant mon paquet de cigarettes que j'avais rangé dans un des tiroirs derrière le canapé. Fini le déjeuner, maintenant, on peut fumer. Je lui tends mon paquet ouvert, si elle veut en prendre une.

La confiance ne se donne pas facilement, et pour l'obtenir, il faut réellement la mériter. C'est une chose qu'on apprend avec l'âge, et je suis certaine que ni Ajeya, ni Denise ne peuvent dire le contraire. La naïveté est quelque chose de normal, après, mais elle l'est quand tu es jeune et innocent. « Surtout dans le milieu de la mode. », là où les vices sont nombreux et pullulent. Il a l'expérience, et moi aussi, d'ailleurs. Je suis très fière d'avoir partagé cette aventure avec Miguel. Avec nos associations, on pouvait sembler aux antipodes, mais au final, on a bien plus de points communs qu'on peut le croire. Lorsque l'on parle d'opportunités professionnelles, il me demande si j'ai une baignoire chez moi. Est-ce une vraie question ? « J'ai une baignoire et un jacuzzi, si tu veux tout savoir. - c'est l'avantage d'être riche - et toi ? ». La question s'offre aussi à lui. Est-ce que nos modes de vie concordent ? Au fond, je sais que oui, mais j'ai envie de l'entendre dire de vive voix. Il sort ensuite son paquet de cigarette. C'est tout naturellement que j'en prends une. « Merci. ». Petite cigarette avant la victoire de ce soir, allons y.

Elle me demande si j'ai une baignoire chez moi, et elle me confie qu'elle a un jacuzzi. « J'ai ma propre baignoire, mais je n'ai aucun intérêt à avoir mon jacuzzi, puisque je passe mon temps dans celui des autres » je dis en esquissant un léger sourire avant de me relever et de dire : « Le prime va commencer, je vais me préparer, je reviens ».

Du coup, je pars me préparer aussi.

Je reviens une fois tout prêt, coiffé, habillé. Et je m'installe sur le canapé, attendant patiemment que les festivités commencent.

(tenue)
Chignon, robe, maquillage, tout est là. Ce soir, je suis en bombe pour ma victoire. Je m'installe sur le divan, puis j'attends patiemment.

Une fois prête, je descends en bombe dans le salon et croise le duo Miguel/Vanessa. « Vous m’avez encore fait pleurer vous deux... » leur disais-je en rigolant, avant de prendre mon sérieux et, avec le maximum de sincérité possible et imaginable, ajoute que: « J’ai entendu d’une oreille votre discussion quand j’étais dans la cuisine... je regrette de vous avoir autant diabolisé, et en fin de compte je me suis rendue compte que vous êtes humains et avez un cœur... nous avons chacun merdé dans nos relations, mais en tout cas de mon coté je m’excuse d’avoir été assez chiante par moments! ». Voilà, c’est dit. #HappyEnd

Alors que nous attendons le début du prime, voilà que Pénélope rentre dans la pièce en s'adressant directement à Vanessa et moi. Je l'écoute attentivement sans montrer aucun signe tangible de haine ou de colère. Je me contente de rester silencieux et de me taire. Lorsqu'elle a terminé de parler et qu'elle s'est excusé pour son comportement, je réponds alors : « Merci, c'est gentil ». Je reporte mon attention sur l'écran géant du salon, espérant que Matthew apparaisse d'une seconde à l'autre.

Ils sont là, nos quatre finalistes. Il y en a certains qui ont eu la fois de tenir jusqu'au bout pour une prime de 10.000 euros qui ne leur reviendra même pas. Je les salue "Bonsoir à vous ! C'est soft, mais c'est là. Je ne vais pas vous demandez maintenant comment vous avez vécu votre aventure, je vais d'abord vous confier une mission bien plus particulière, rejoignez moi sur le plateau de TF1 ! On vous attend, je vous laisse quelques instants pour dire au revoir à cette ferme !" Et hop hop hop que ça saute. On a pas toute la nuit.

Pénélope nous avoue qu'on a été touchants. Elle est mignonne. « Je te remercie. ». L'aventure se termine sur une note positive, dans le fond... même si pour que je lui pardonne tout ce qu'elle a fait, il en faudra plus. Matthew nous dit bonsoir et nous demande d'aller sur le plateau. J'y vais alors, contente mais en même temps nostalgique de quitter la maison.

À peine entrée dans le salon with my Piggy d'amour que nous voilà contraints de quitter la Ferme. Sooooo triste ! Je me sèche une larme et quitte la maison (après en avoir fait le tour de chaque pièce et dit au revoir à mes petits animaux chéris d'amour que j'ai aimé pendant deux semaines et dont j'ai pris plein de photo ... oui on avait droit à un appareil photo ... enfin J'AI EU DROIT À UN APPAREIL PHOTO, parce que moi = la plus grande star de cette saison).
So. Adieu.

Miguel qui me répond rapidement en mode « Ok, cool, ferme ta gueule maintenant. »... soit. J’ai été plus intelligente et plus mature, c’est ce que je retiendrai. #TEsPeutÊtreHumain #TuNEnEsPasMoinsUnGrosCouillon
Vanessa a l’air moins mauvaise, je ressens en elle une plus grosse sincérité. Je lui souris et, quand Matthew nous demande de quitter la ferme, je la quitte. #MonAssociationPeutÊtreFièreJePense

Matthew nous appelle, je me lève donc, et je m'en vais. Faisant mes adieux à cette ferme qui ne me manquera nullement.