Jour 8

Olaf arrive, avec Hayden qu'il a capturé de l'isoloir, dans la love room. Ce baiser doit se prolonger... dans le lit ? Non, ce serait peut-être un peu trop basique. Il tire alors le britannique vers le placard situé à gauche (en gros, le placard noir de l'icône de la love room ) afin d'entrer dedans et de s'enfermer. La promiscuité, l'enfermement, l'étroitesse... quoi de mieux pour rêver ? Olaf commence à embrasser le garçon un peu partout en ayant une respiration de plus en plus forte... La température monte, monte, grimpe, grimpe. Il commence à le déshabiller tout en l'embrassant langoureusement. Baiser qui dure, qui dure et qui continue de durer dans ce placard sombre et très petit, mais très sensuel.

Je suis trainé dans la love room d'un seul coup, Olaf me porte, me maintient, je ne peux rien faire. Il a beaucoup plus de force que moi. C'est à la fois enivrant et un peu flippant, je déteste ne pas avoir le contrôle, mais visiblement, je n'aurais pas le choix. Le sang pulse dans mes veines et commencent à m'éveiller absolument partout. Plutôt que de me jeter sur le lit, comme je m'attendais à ce qu'il le fasse, d'une manière sauvage et presque brutale, il entrouve la porte du placard et nous plonge à l'intérieur, il fait sombre, l'obscurité nous rapproche, nous galvanise. En même temps que ses lèvres effleurent les miennes, que nos langues se découvrent, la colère continue de pulser en moi. Peu à peu je sens comme mes muscles se raidir. Olaf me déshabille, il m'hotte ma chemise, puis retire ma ceinture, je lui emboite le pas. A l'abris, dans ce placard, aucune caméra ne peut nous filmer, rien ne peut nous prendre sur le fait, je retire le micro d'Olaf et le débranche, puis le mien. Rien ne doit couper ce moment d'intimité qui n'appartient qu'à nous. Sa bouche continue d'effleurer la mienne et très vite, je me laisse aller à découvrir, parcourir, parsemer son corps avec mes lèvres, je l'embrasse de partout, dans le cou, sur le torse, sur le ventre, je détache sa ceinture, entrouvre son pantalon, puis nous nous embrassons à nouveau alors que je me relève. Ma main se glisse dans son caleçon, je me laisse aller à des découvertes chez le bel Allemand que je n'avais encore jamais osé découvrir. Le placard est exiguë, nous sommes à l'étroit, ça ne fait que rapprocher le lien entre nous. Olaf domine, je le sens, je ne peux pas m'y opposer, dans son regard, je peux voir le désir, dans le mien, les pulsions guident mes pas, mes gestes. Je me laisse tomber à genoux et offre à Olaf ce qu'il a mérité d'avoir. Le garçon soupire alors que je le laisse s'adosser contre le placard. Très vite, nos souffles s'accélère et la tension monte encore d'un cran, je le sens devenir de plus en plus impatient, de plus en plus fou, Olaf se réveille et je me laisse porter, guider, je lui retire brutalement tout le reste de ces vêtements et l'embrasse à nouveau.

Les voilà enfermés dans un rectangle entièrement sombre que l'on peut encore mesurer en simples centimètres. Cette proximité entre les deux hommes ne fait que les rapprocher, leurs corps sont collés l'un à l'autre, la canicule est bien présente dans ce placard. À eux deux, ils arrivent à réchauffer un espace si petit et si vide en apparence. Alors qu'ils continuent de s'embrasser langoureusement, c'est au tour d'Hayden de déposer de multiples baisers sur Olaf et de le déshabiller. Il le fait d'une manière tellement belle. La bête qu'est Olaf se réveille définitivement ce soir. Les baisers continuent de se faire, de se prolonger. Les deux hommes sont à présent totalement déshabillés... c'est un beau match de peau contre peau qui s'offre à eux. Olaf caresse sensuellement le dos d'Hayden. Celui-ci est tellement doux... Un vrai plaisir pour ses mains qui n'ont pas forcément l'habitude de toucher des particules aussi agréables. Alors qu'il s'apprête à le retourner afin de commencer l'affaire, voilà que La Voix leur donne un ordre. Depuis quand donne-t-on un ordre à Olaf quand il s'apprête à dominer ? Cela ne l'empêche certainement pas de violemment retourner Hayden afin d'être dos à lui et de le plaquer contre le mur. « Bouge pas. ». Heureusement qu'ils sont enfermés dans ce placard qui n'est en aucun cas ouvert. Afin de le capturer au mieux, il reprend les deux micros qui sont au sol de ce placard, et il les enchaîne autour d'eux deux. Ainsi, il s'emprisonne à Hayden et il emprisonne Hayden à lui. Ils sont enchaînés l'un à l'autre. Il rallume donc les micros et plaque Hayden au mur. Il fait ça d'une telle brutalité qu'on aurait peur de lui. Ainsi commence l'affaire... les choses sérieuses commencent, les va-et-vients entre les deux hommes aussi. Olaf y va fort... très fort même, à tel point que le placard tremble. L'enfermement, le risque qu'il tombe, la proximité... il adore et continue dans sa lancée.

Alors que la chaleur nous enveloppe, que l'obscurité nous offre une proximité rare et que nos baisers nous rapprochent un peu plus à chaque instant, la voix fait son intervention pour que nous rebranchions nos micros. J'allais m'exécuter sans poser de question quand Olaf, d'un geste brut de la main, me plaque contre le mur du placard, m'enfonçant entre les robes et les chemises accrochées aux cintres, il récupère nos deux micros et nous entourent avec. Il me retourne ensuite, littéralement, et je ne peux que m'accrocher au mur pour toute attache. Son souffle englobe mon cou, ses mains accrochent mon dos, il me retient, je sens sa main dans mes cheveux et de plus en plus Olaf accélère, parfois trop, je le sens d'abord se pencher prêt de moi, coller sa peau contre la mienne, il sait comment s'y prendre, il a l'habitude de gérer des situations, de dominer. Et alors que nous ne formons plus qu'un, il commence à aller encore plus vite, je ne peux plus l'arrêter, je n'arrive même pas à prononcer un mot, je ne peux que me mordre la lèvre inférieure tandis qu'il prend de l'assurance. Les murs du placard se font tremblant. Sa main droite se glisse sur mon torse, puis sur mon ventre, et il finit finalement par descendre jusqu'à entendre mes plus profonds soupirs. La douleur se mêle au plaisir, la colère s'estompe peu à peu, je ne pense à plus rien qu'à l'instant présent, ses muscles, son souffle, sa virilité massive, tout m'emmène ailleurs, m'enveloppe littéralement. Au delà des vas et viens d'Olaf, le garçon sait comment m'offrir ma part du contrat, sa main droite s'active et accélère elle aussi alors qu'il me maintient fermement. Je le sens à l'intérieur de moi, vibrant, vivant, la connexion entre lui et moi à cet instant procure des sensations inégalées et inégalables. Dans un souffle, comme un seul homme, nous avons un orgasme dans le même temps, lui et moi soupirons fortement, reprenons nos esprits, et Olaf finit par se retirer, il me retourne ensuite face à lui, m'embrasse à nouveau entre deux souffles, et nos baisers se prolongent encore, la violence laisse place à de la sensualité, mes doigts courent le long de son corps, et je réouvre la porte du placard en laissant tomber nos micros sur le sol. Je l'emmène avec moi dans le lit de la love-room, m'enfonce dans les draps, et lui susurre à l'oreille « A charge de revanche », et je m'allonge contre son torse, ma main se déposant légèrement sur l'objet des désirs, et je m'endors là, jusqu'à une prochaine fois, le coeur battant encore la chamade et ma respiration toujours saccadée ...

Hayden a un si beau corps. C'est tellement agréable au toucher qu'Olaf ne fait que continuer, de plus en plus vite. Et les deux hommes se veulent de plus en plus transpirants, de plus en plus désireux. Ils se font de plus en plus plaisir, dans cet "espace" regorgeant d'intimité. Au final, peu de personnes pensent à ce type d'endroit, mais pour ce genre d'actes, c'est bien mieux qu'un lit. Les sensations sont décuplées, le plaisir est immense. Olaf - qui a sa main gauche qui caresse le dos du britannique et sa main droite qui titille son torse - glisse de multiples, courts mais intenses baisers sur son oreille. Cet érotisme mêlé à cette chaleur donne du baume au coeur d'Olaf. La violence de ses actes continue de faire trembler le placard. Plus les minutes passent, plus le désir de l'autre est intense. Plus rien ne peut les arrêter. Ils sont sur leur lancée et ne comptent pas s'arrêter. La seule chose qui peut clore cette partie ? C'est l'évacuation de tout le plaisir engendré... et c'est ce qui arrive. Ce rejet est la récompense après avoir longuement été attirés l'un par l'autre, et ce qui est sûr, c'est que l'expérience se répétera. Ils s'embrassent de nouveau langoureusement, à plusieurs reprises. Quelques minutes plus tard, Hayden réouvre la porte en laissant tomber les micros et emmène Olaf dans le lit de la love room. Ce chuchotement à l'oreille ne donne qu'une envie : recommencer... et il se peut que ça se reproduise plus tôt qu'on ne le pense. « Bonne nuit. », chuchote Olaf à l'oreille d'Hayden avant de le laisser s'endormir sur son torse et de s'endormir - lui-même - avec une grande satisfaction, la respiration toujours insistante, la peau toujours transpirante.