Jour 2

Après la salle de bain, le fumoir. « JE VAIS LE NIQUER CE FILS DE PUTE !!! JE VAIS LE TROUVER JE VAIS LUI FAIRE AVALER LE MIXEUR !!! ». Il faut que je le trouve et que je le démonte... mais je vais rester un peu dans le fumoir. Peut-être qu'il va venir là sans s'en rendre compte. Pendant ce temps, je hurle - en faisant les 100 pas ici-même - tous les jurons possibles et imaginables.

Après être passé par la salle de bain je décidais d'aller fumer une clope. Mais très vite j'entendais les cris de Paul. Fait chier, il peut pas rester terrer dans sa chambre celui là ? Je soufflais et je décidais quand même d'entrer. J'avais vraiment envie de cette clope ! Je le regardais à peine et sans rien dire je m'asseyais sur le banc et j'allumais ma cigarette. Qu'il ne me cherche pas aujourd'hui, j'étais pas d'humeur.

Alors que je suis en train de m'énerver et de faire les 100 pas, l'autre pute de Naïs arrive comme une fleur. Il n'en faut pas plus pour m'énerver... déjà que là, je suis en colère. « TOI FERME BIEN TA GUEULE PARCE QU'AUJOURD'HUI IL FAUT PAS ME CHAUFFER. PETITE SALOPE VA !!! ». Présentement, je peux tuer quelqu'un. Mais alors que je suis en train de cogiter, je me dis que c'est peut-être elle qui m'a mis dans la piscine et qui m'a fait saigner du nez. « MAIS ATTENDS ESPECE DE PETASSE !!! D'OU TU ME BALANCE UNE CASSEROLE DANS LA GUEULE ?! D'OU TU ME METS LA GUEULE DANS LA PISCINE ???!!! JE VAIS T'ARRACHER DES EXTENSIONS DE MERDE DE SALE PUTE !!! D'OU TU PRENDS LA CONFIANCE COMME CA ???!!! ».

Et voilà qu'il commençait à me hurler dessus. Je fronçais les sourcils. Mais pour qui il se prenait sérieusement ? Il m'accusa ensuite de choses dont je ne connaissais pas l'existence. Mais il m'avait bien saoulé. Je me levais d'un coup et je venais le pousser contre un des murs du fumoir. Certes j'étais fine, pas très grande, mais il ne fallait pas oublier que je faisais de la boxe depuis toute petite, donc j'avais de la force. Je le regardais droit dans les yeux, sans pour autant hausser le ton. « T'as pas choisis le bon jour pour me faire chier. Je m'en fous allègrement de toi ok ? Que tu ailles bien ou mal je m'en contre fou ! Je t'ai pas mis dans la piscine et je ne t'ai pas non plus mit une casserole dans la gueule, donc maintenant tu me lâches, c'est compris ? » Je finis par le lâcher et je me rasseyais sur le banc. « Et pour ton infos, j'ai pas d'extensions. »

Et là, cette pute me plaque et commence à essayer de me foutre des coups de pression. Je me débats, mais j'avais oublié que cette connasse faisait de la boxe. Il n'en fallait pas plus pour me faire voir rouge. Lorsqu'elle me lâche, je l'insulte de plus en plus violemment : « GROSSE PUTE JE VAIS TE FRAPPER !!! ». À ce moment là, la sécurité intervient. Pour ne pas que la situation dégénère, ils nous séparent et nous isolent chacun dans un coin.

La sécurité finit par nous séparer et nous enleva du fumoir.