Jour 54

Elle se lève

La même!

Nique la chaleur, je me poste sous mes ventilateurs. On est bien ici. Je sirote tranquillement mon cocktail bien frais en sifflotant un air joyeux. C'est le secret du bonheur.

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J'entre dans la chambre 01 dans laquelle je perçois Kovu, installé près de ses ventilo entrain de siroter un cocktail. J'esquisse un simple et léger sourire avant de m'assois à ses côtés. "Tu as discuté avec Danaë ?" Lui demandais-je naturellement, passant une main dans mes cheveux.

Léonie rallie la chambre. Avoue, t'es venu pour les ventillos ! Pour une fois que tu peux jouer de tes relations.. Allez, viens ! Je fais une petite place avant de répondre à sa question. Non. A vrai dire, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de la croiser. J'espère qu'elle accuse pas le coup.

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J'suis venue pour les ventilo ? Euh, non ! Je hausse naturellement les épaules. "Non, j'étais venue pour m'éloigner des trois trous du cul qui se trouvent actuellement dans la cuisine." Confiais-je avant de laisser s'échapper un léger rire, tandis qu'il me fait une place à ses côtés. Je me pose donc, laissant s'échapper un léger soupire. Cette chaleur est insupportable et c'est vrai que, d'un côté, ces ventilo vont me faire du bien, je pense. Et j'espère ! Il m'explique ensuite ne pas avoir discuté avec Danaë pour le moment, et espère qu'elle n'accuse pas trop le coup. "Comme je te l'ai dis, ça lui a fait bizarre ton p'tit mot envers Romane, et je l'a comprends hein." Bah ouais, nous les filles quand on aime, on partage pas. "Moi si Tanguy avait dit à une autre je t'aime dans la baraque, crois moi qu'il y aurait eu carnage." Avouais-je, laissant s'échapper un léger rire pour tout de même détendre l'atmosphère. "Après, elle t'en veux pas, suffit que tu es une discussion avec et que tu sois clair avec elle sur ce que tu ressens, vis à vis d'elle, et vis à vis de Romane." Terminais-je, avant de lui adresser un léger sourire, réconfortant.

Je suis déçuuuu ! Ce n'est pas pour mes ventilos ? Et pas pour moi non plus du coup ? Je ne réponds rien, mais sourit légèrement. On en vient à Bambi du coup et elle m'explique un peu sa réaction. J'ai pas réfléchi aux conséquences que ça pourrait avoir au fond. J'avais simplement envie de le dire. Non mais... c'est pas pareil. C'est bizarre. Au fond, quand je l'ai sorti, ça me paraissait très clair, et en parfaite adéquation avec moi. Mais je me rends compte que je suis sûrement le seul à me comprendre. Je lui expliquerai calmement. Je suis certain qu'elle comprendra qu'elle est... unique.

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"Mais je sais bien que c'est pas pareil Kovu, mais on parle de Danaë là. C'est pas Bambi, j'la connais, elle a besoin d'être rassurée." Affirmais-je dans un premier temps avant d'humifidier délicatement mes lèvres. "C'est pas le genre de fille très sûre d'elle, elle aime pas se faire remarquer, elle préfère rester dans son coin et réfléchir quand quelque chose va pas, tous ces petits trucs, tu vois ? Donc vraiment, sois clair et évide ce genre d'attention envers Romane quand elle est dans les parages." Je le mets simplement en garde. Danaë, en soi, je la côtoie depuis le début et chaque jours au confessionnal, donc je sais comment la prendre, lui pas. Il va falloir qu'il s'adapte à ce nouveau tempérament, bien différent de celui de la Princesse Bambi qu'il a connu. J'esquisse un simple sourire à sa dernière réflexion. "Elle est unique, ça oui." Rajoutais-je, passant une main dans mes cheveux. J'suis fière d'avoir rencontrée cette fille dans cette aventure et d'avoir pu partager un tel secret avec elle.

Au fond, je connais pas vraiment Danaë. Je crois avoir des bribes de ce qu'elle est, et je suppose que l'essentiel, je l'ai déjà connu. J'espère, du moins. Léonie, qui a partagé un secret avec elle, connait mieux la blonde, c'est évident. Si je n'ai qu'à la rassurer... Je ferai en sorte de le prouver que c'est une évidence. Au fond d'elle, elle le sait autant que moi. Une certitude. Je me pose confortablement dans mon lit et lui jette un petit regard. C'est comment, Marseille ?

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Bien sûre qu'elle le sait, mais elle a simplement besoin de l'entendre, et c'est logique. Je me contente donc d'esquisser un léger sourire en hochant doucement et positivement la tête, montrant ainsi mon accord avec ses paroles. Comment c'est Marseille ? Mon sourire s'élargit. Je repense bien évidemment automatiquement à mes proches, toutes les personnes que j'aime et qui m'attendent là bas à ma sortie. "C'est magnifique." Affirmais-je dans un premier temps, sans perdre mon sourire. Un sourire que j'avais perdue au fil des semaines dans cette maison, j'ai l'impression .. "Je ne sais pas si je me vois vivre ailleurs que dans cette ville, franchement." Terminais-je, reposant mon regard sur le beau black. "Pourquoi cette question ?" Demandais-je, tout de même intéressée.

Elle se couche naturellement dans son lit.

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