Jour 36

Je me réveille dans un grand sourire et file dans la salle de bain.

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Je m'isole dans la cabane en bois, laissant couler quelques larmes. Première fois que je craque officiellement dans cette aventure depuis que je suis .. moi (?). Je tape violemment dans l'un des murs de la pièce.

Je me promène un peu dans la maison, et j'entends des larmes. Je vais donc voir... et Charlène pleure tout en s'énervant. Je la prends dans mes bras pour la calmer, puis je lui demande, d'une voix douce : « Qu'est-ce qu'il se passe ? ».

J'arrive au seuil de la cabane au bois et j'aperçois Charlène et Vincent. Je ne dis rien donc, ne me mêlant pas de leur conversation. Mais je reste, simplement pour montrer à Cha que je suis là, au cas où. Si elle a besoin de moi.

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Je tente de reprendre mes esprits lorsque Vincent vient me prendre dans ses bras, mais je n'y arrive pas. Je me recule donc légèrement après avoir été brise dans les bras du blondinet. J'aperçois Kovu au seuil de la porte. "J'en peux plus .." Affirmais-je, serrant les poings. "J'ai envie de tout casser, j'en ai marre de tout, j'en ai marre de devoir me contenir quand quelqu'un m'casse les couilles et .." Non non, tu ne dis pas.. S'il te plaît.. "Et surtout j'en ai marre de vous entendre m'appeler Charlène après plus d'un mois dans cette putain de baraque !!" J'explose.

J'arrive avec Kovu à la cabane histoire de savoir ce qui perturbe Charlène. C'est la première fois que je la vois comme ça depuis la révélation de la moitié de son secret.

J'écoute Charlène. Je déteste la voir comme ça... J'imagine que quelque chose doit contrarier la blonde et j'ai ma petite idée de ce que ça pourrait être. Je fronce ensuite les sourcils à sa remarque... Elle en a.. marre qu'on l'appelle Charlène ? Je m'approche un peu plus d'elle et je me pose mon regard dans le sien. T'en as marre ? Moi, ça me rappelle plein de bons souvenirs Charlène. Nos discussions dans cette pièce, le voeu que j'ai formulé à la fontaine... Rassurez vous, je ramène pas ça simplement à moi par simple vanité. C'est qu'un prénom... La personne derrière, ça fait bien longtemps qu'on l'a connait. Si tu veux, je peux t'appeler par ton véritable prénom... Mais ça ne changera absolument rien.

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Kovu se rapproche de moi, tentant de soulever mon regard, jusqu'alors perdu dans les recoins de la pièce. Il parvient à me calmer, le temps de son petit discours. Je reste là, buvant chacun de ses mots, reprenant mon souffle, laissant couler les larmes, regard plongé dans le sien. "C'était pas Charlène à ce moment là .. C'était vraiment moi, vous arrivez même plus à faire la différence et .. et à savoir quand j'suis , ou non, sincère j'ai l'impression ..!" Confiais-je au jeune homme légèrement énervée, toujours les poings serrés. Je me blottis finalement rapidement dans les bras du jeune homme. "J'en peux plus Kovu .." Un ras-le-bol de tout. A ce moment, j'suis bien, dans les bras du jeune homme, même si j'ai également une forte pensée pour Tanguy. J'aimerais qu'il soit là, qu'il me guide, qu'il me conseille et me réconforte. Je redresse légèrement et recule, sortant des bras du beau garçon. "J'aimerais vous réunir tous au salon, s'il vous plaît .." Annonçais-je simplement avant de sécher mes larmes avec mes mains et rejoindre le salon.

Je bouge.

Elle se sent vraiment pas bien Charlène, de quoi me gâcher ma soirée. Je frotte son dos amicalement quand elle vient se blottir dans mes bras. Elle nous demande ensuite de rallier le salon et je crains le pire... Je suis donc la blonde, pas très rassuré

Adieu mon saumon, bonjour le salon.

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